Si de son propre aveu le prince reconnaît que ses vizirs lui maquillent la vérité, que peut-il attendre de différent et de sincère de la part des proconsuls en poste dans les provinces ? Les mœurs politiques étant ce qu’elles sont, pourquoi voudrions-nous croire qu’il en est autrement aux échelons subalternes ? C’est-à-dire que la morale d’Etat et la probité individuelle seraient mieux cultivées et bien partagées à ce niveau, qu’elles ne le sont dans la sphère politique.
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