C�est ce qu�a d�clar� Karim Tabou, porte-parole du FFS qui a �t� l�invit�, dans l�apr�s-midi d�hier, de la coordination locale des �tudiants de l�universit� de Tizi-Ouzou (CLE) qui poursuit sa s�rie de conf�rences-d�bats, entrant dans le cadre de la c�l�bration du Printemps berb�re. La porte-parole du parti d�A�t Ahmed a parl� au d�but de son expos� sur la port�e symbolique et politique des �v�nements d�avril 1980 �qui constituent des jalons dans la construction et le changement d�mocratique du pays�. S�il reconna�t le m�rite de tous ceux qui ont fait ces �v�nements, Karim Tabou, s�est montr� critique � l��gard, on peut deviner o� va son regard, �de ceux qui tirent une l�gitimation politique de ces �v�nements, ils font une lecture tronqu�e de l�histoire et en deviennent le jouet�. Ce qui importe, selon lui, est de privil�gier, l�exercice du d�bat politique et de la politique dont le pouvoir veut emp�cher l��mergence et l�instauration au sein de la soci�t� �la structuration de la dictature repose sur la d�structuration de la soci�t�, dira le repr�sentant du FFS pour qui, le pouvoir impose toujours ses options par la force et �la domination�. Karim Tabou s�est dit favorable � la r�habilitation de la politique et du d�bat, pour faire �chec � la d�marche du pouvoir qui s�emploie, par l�usage de l�artifice de �la corruption pour recruter une base sociale � sa solde�, � niveler, le champ politique, par le bas et de favoriser la mentalit� de docilit�, par le discr�dit de l�action et de la politique au sein de la soci�t� dont �la d�mission politique est le stade supr�me de la dictature�. L�orateur dira encore que le pouvoir choisit, pour imposer la paix, l�option de la force contre celle de la n�gociation propos�e depuis longtemps par le FFS dont le porte-parole rappelle les initiatives prises dans ce sens, entre autres, le contrat de Rome, que Tabou a pr�sent� comme la gel�e de toutes les vertus. �Aujourd�hui, le pouvoir interdit de parler de v�rit� et de justice, il veut imposer la paix par le silence�. Enfilant une s�rie de petites phrases, le porte-parole du FFS, consid�re que la charte pour la paix et la r�conciliation nationale p�che par sa pauvret� intellectuelle et transfert le d�bat sur la paix du champ politique vers celui de la violence. Il y a, selon Tabou, une volont� de faire des terroristes qui acceptent les conditions de leur �largissement �des agents pr�ts � tous les emplois. Pour acc�der aux avantages, il faut accepter les r�gles du jeu�.
S. A. M.

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