Tout d’abord, je salue toute l’équipe du “Soir d’Algérie” et vous félicite pour tout le travail que vous faites en relation avec la FNTR pour l’information et signalement des problèmes qui surviennent dans le vécu des retraités, surtout en ce moment avec l’administration de la Cnas. Permettez-moi de vous demander de bien vouloir m’accorder l’hospitalité de vos colonnes dans la rubrique “Soir Retraite” à l’effet de vous exposer ce qui suit.
A partir du mois de janvier 2006, la Cnas a reçu l’ordre de ne
plus rembourser les frais médicaux sur place à la caisse et faire par
virement au CCP des retraités. Résultat, après des semaines, les virements
n’arrivent toujours pas à la poste et cela engendre de graves désagréments
pour les vieux retraités.
1- Impossible de savoir quand le virement est effectué.
2- La poste n’avise pas de l’arrivée du paiement. D’ailleurs, déjà pour la
pension l’avis de l’arrivée de la paie est rarement envoyée.
3- En s’adressant à la Cnas si le virement est fait, on nous répond allez
voir à la poste. En allant demander l’avoir à la poste, rien n’est arrivé,
et vous défalque 10 ou 16 DA sur votre solde à chaque fois donc pour
enrichir la poste, pénalisant les vieux retraités. En plus on se joue de
nous en balle de ping-pong entre la Cnas et la poste.
- Où est la justice dans notre pays et quel souci se fait-on de la condition
de la frange du 3e âge.
- Chaque fois qu’on invente quelque chose en haut lieu soi-disant pour
améliorer une situation, c’est le contraire qui se produit. On détruit ce
qui allait bien et on complique énormément la situation que l’on veut
améliorer.
- Ce nouveau système de gestion pourrait être valable pour les actifs et non
pour les retraités, car avant cette absurdité le vieux retraité se fait
rembourser ses frais médicaux aussitôt avoir servi son ordonnance, cela lui
permet de tenir le coup jusqu’à l’arrivée de la paie de sa petite pension.
J’espère que la FNTR est déjà alertée sur ce problème et qu’une intervention
rapide soit entreprise auprès des responsables de la tutelle, ministère de
Travail et de la Sécurité sociale pour revenir sur cette décision
irréfléchie et inconsciente du malheur que cette décision engendre aux vieux
retraités. Je me suis adressé à l’antenne locale de la FNTR, on m’a répondu
qu’ils ne sont pas au courant de ce problème et qu’on ne sait quoi faire
pour le moment. En souhaitant une prise en charge de ce problème par notre
fédération syndicale pour trouver une solution adéquate en faveur des
retraités.
M. Mokrane, Béjaïa
Un calvaire qui a trop duré du côté d'Azazga
Nous avons l’honneur de venir très respectueusement solliciter votre
haute bienveillance pour porter à votre connaissance ce qui suit :
conformément à la réglementation internationale, les mandats de tous les
retraités sont payables à domicile, mais le receveur de la poste d’Azazga
est unique. Ce dernier qui veut faire la loi tout seul dans notre daïra
oblige les vieux retraités à faire la chaîne au bureau de poste pour
encaisser leur retraite malgré l’âge avancé des vieux retraités et dès fois
d’une santé chancelante et malgré nos demandes d’intervention auprès des
autorités locales afin d’intervenir auprès du receveur et arrêter le
calvaire que fait subir ce dernier. Pour les pauvres retraités qui demandent
juste leur droit de paiement de leurs mandats à domicile comme le prévoit la
réglementation, mais toutes demandes adressées aux autorités locales sans
restées sans suite. Nous venons par la présente vous sollicitez afin
d’insérer dans nos colonnes rubrique “Soir Retraite” nos doléances pour
arrêter le calvaire que nous fait subir le receveur de la poste d’Azazga,
qui refuse de donner les mandats aux facteurs afin de nous payer à domicile
sans se déplacer au près des guichets de la poste, nous tenons à aviser les
autorités compétences par l’intermédiaire de votre journal pour intervenir
dans le cadre de la loi auprès du receveur de la poste d’Azazga, afin de
remettre nos mandats aux facteurs pour nous payer à domicile. Nous
souhaitons que grâce à votre rubrique, le calvaire que nous fait subir le
receveur de la poste d’Azazga sera aboli. Dans l’attente de voir nos
doléances insérées dans votre rubrique pour arrêter notre calvaire, nous
vous souhaitons bonne réception et vous prie d’agréer notre haute
considération distinguée.
Le collectif des retraités de la daïra d’Azazga (Tizi-Ouzou)
La poste à l'index
Nous certains retraités, nous osons respectivement vous faire part de
certaines de nos préoccupations. En effet, ce point-là a été soulevé sur vos
colonnes mais rien n’a filtré, c’est-à-dire que les autorités compétentes
font la sourde oreille à toute contestation objective allant dans le sens
des intérêts des plus lésés entre autres la catégorie des
laissés-pour-compte, “les retraités”. S’agissant de la poste qui nous saigne
au quotidien à l’occasion des demandes d’avoirs 10 DA (taxe), et des
retraits minimum de plus de 20 DA (taxe), si par malheur un retraité
analphabète présente un chèque rempli et dont le montant figurant ne
correspond pas à la position exacte du compte, c’est-à-dire inférieur à ses
avoirs, il est aussitôt pénalisé d’une amende de 130DA... En contrepartie de
tous ces prélèvements abusifs (taxes) injustifiés, le service public au
niveau de la poste laisse grandement à désirer : - Horaire d’ouverture de la
poste à 8h ; cet horaire n’est pas respecté. - Le personnel en place
commence à 8h35. - Pas de responsable pour faire respecter ou instaurer la
discipline de présence et d’accueil. - Pour dissimuler ces retards
injustifiés, le personnel avec la complaisance de certains responsables
d’encadrement ont recours à des simulations de panne de PC (micro), etc. La
tutelle doit veiller sur le terrain sur ce qui se passe au niveau des
agences postales au lieu de pénaliser abusivement le citoyen.
P/le groupe de certains retraités, Med Boukhobza
Rien ne va plus au Trésor de Blida
Permettez-moi par la présente, attirer l’attention des plus hautes
autorités sur le calvaire dont souffrent les pensionnées (membre de l’ALN et
OCFLN) dépendant du Trésor de la wilaya de Blida. En effet, lors des
paiements des pensions, l’accueil est défavorable de la part des
responsables de cet établissement, et particulièrement issu du chef de
service des pensions. Aucune importance n’est donnée à ces vieillards usés
par les années de souffrances du maquis. Parmi eux figurent un grand nombre
de combattants qui ont combattu avec détermination la conception
colonialiste pour honorer l’Algérien de vivre dans la dignité. Pour s’en
faire, une idée la première des choses, nous sommes accueillis en position
debout pendant plusieurs heures. Aucune salle d’attente n’est aménagée pour
cette frange, tout simplement, une ouverture de quelques centimètres
semblable à un guichet. Aucune réclamation n’est prise en considération de
la part du responsable du service, il fait la sourde oreille à toutes nos
doléances, et si parfois quelqu’un insiste, les discutions s’achèvent avec
des insultes. Pour conclure, il est souhaitable que les responsables
concernés examinent attentivement ces bavures, et mettre fin à ces
souffrances. Bouchareb El-Gharbi, membre de l’ALN, Birtouta