Actualit�s : RETOUR DES PIEDS-NOIRS EN ALGERIE
Entre �motion et satisfaction


Dans le cadre du rapprochement des peuples des deux rives de la M�diterran�e, l�association fran�aise APF France- Maghreb, organise un s�jour au profit d�une cinquantaine de pieds-noirs dont le d�nominateur commun est celui d��tre n� et grandi � Alger jusqu'en 1962.
Rencontr� � Sidi-Fredj (c�te ouest d�Alger), M. Pierre-Henri Papalardo, pr�sident de l�association en question, a pr�cis� que l�action de APF France- Maghreb est apolitique, mais confie n�anmoins que les politiques doivent parfois tourner leur langue quatre fois avant de parler. Selon celui-ci, pas moins de 38 000 pieds-noirs sont revenus en Alg�rie depuis le lancement de l�op�ration. Au tout d�but de ses activit�s, il a d�abord �t� question de la r�habilitation des cimeti�res. En second plan, il a �t� proc�d� � l�organisation de visites dans diff�rentes r�gions, selon les besoins exprim�es par la communaut� pied-noir concern�e. Le premier responsable de l�association France- Maghreb a en outre assur� qu�apr�s la r�ussite des deux premi�res parties du programme, il sera question de passer � un palier sup�rieur. Il s�agit des actions d�ordre humanitaire. M. Henri Papalardo a pr�cis� que le s�jour de la d�l�gation actuelle sera l�occasion d�annoncer la mise en place d�un partenariat entre une association alg�rienne de lutte contre la mortalit� p�rinatale, et un service fran�ais de chirurgie cardiaque infantile de lutte contre la mortalit� p�rinatale, dans le but de soigner les nourrissons atteints d�une malformation cardiaque. M. Jean-Pierre Escales fait partie des personnes qui ont quitt� l�Alg�rie en 1962. Ce dernier, accompagn� de son �pouse, avoue avoir longtemps h�sit� avant de prendre la d�cision de revenir visiter sa r�gion natale. Mais les appr�hensions se sont vite dissip�es d�s les premiers contacts avec la population alg�roise. �Je suis absolument surpris par l�accueil qui nous a �t� r�serv�. Les Alg�riens sont tr�s hospitaliers. L�on ne cesse de nous souhaiter la bienvenue. C�est vraiment �mouvant, on ne s�attendait pas � �a.� En effet, nombreux parmi la d�l�gation auront �t� fascin�s par le c�t� humain des Alg�rois. Toutes les familles � qui l�on a frapp� � la porte (sans pr�venir), ont offert l�hospitalit� et invit� les pieds-noirs � partager le repas familial. M. Escales, qui est n� A�n-Benian et suivi sa scolarit� � l��cole de ce qui �tait une petite ville, raconte avec �motion le fait de se retrouver dans l�ancienne maison familiale situ�e dans ce qui �tait appel� � l��poque �ferme Labridja� � Sidi-Fredj. Les lieux n�ont pas beaucoup chang� m�me si une certaine d�gradation �tait visible. Il nous dira qu�il va consacrer le reste de son s�jour � retrouver ses amis d�enfance, dont un certain Belkacem , un voisin qui a partag� le m�me banc d��cole avec lui.
A. G.
amirsoir@yahoo.fr

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