Actualit�s : LE MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU ETAIT HIER A BEJAIA
Sellal reconna�t qu�il y a encore beaucoup � faire
De notre envoy�e sp�ciale � B�ja�a, Sa�da Azzouz


Le ministre des Ressources en eau, qui �tait hier en visite de travail et d�inspection dans la wilaya de B�ja�a, a indiqu� que son p�riple d�une journ�e avait deux objectifs : s�enqu�rir des chantiers qui visent l�am�lioration de l�alimentation en eau potable � l�horizon 2025 et se faire une id�e concr�te sur la difficile situation de l�assainissement au niveau de la r�gion, notamment dans l�oued de la Soummam.
L��puration des eaux us�es est une utopie dans la ville de Yemma Gouraya. Quotidiennement, 1290 m3 d�eaux us�es sont d�vers�s dans la mer. L�impact sur l�environnement est plus qu��vident et l�urgence est dans la r�alisation d�un collecteur principal d��vacuation des eaux us�es. Le projet est inscrit, il devra �tre r�alis� dans un d�lai de neuf mois. Le ministre des Ressources en eau, qui visitait hier la station d��puration de la ville d�Aokas, a affirm� en marge de sa visite dans ce site qu�en �mati�re d�assainissement, la situation �tait plus que difficile. Le manque est flagrant. Il y a trois projets en cours, celui de la Station d��puration de B�ja�a (STEP) et deux autres pour soulager l�oued de la Soummam. Un oued qui ne souffre pas que du d�versement des eaux us�es. Le trajet qui nous a �t� donn� de parcourir hier en compagnie de la d�l�gation minist�rielle renseigne sur le manque de civisme des citoyens et l�absence des autorit�s locales. Plusieurs endroits qui longent l�oued de la Soummam et la route nationale qui m�ne de B�ja�a � Akbou sont des d�potoirs � ciel ouvert. Ce spectacle d�solant, qui alt�re la beaut� naturelle de la ville, nous l�avons constat� sur plusieurs kilom�tres avant d�arriver � Bouhamza, o� se dresse le barrage de Tichi-Haff. Un chantier que l�on d�couvre par plusieurs flancs alors que l�on escalade la montagne. L�ach�vement des travaux de cette ouvrage qui, pour paraphraser Abdelmalek Sellal, a v�cu �une �pop�e �, est pr�vu pour juin prochain. Cosider, l�entreprise qui le r�alise, annonce la mise en eau pour le mois prochain. Une �ch�ance sur laquelle le ministre, qui veut voir le barrage exploit� d�s l�automne prochain, met l�accent. Il faut dire que cela fait plus d�une d�cennie que la population attend de pouvoir enfin �tre aliment�e et r�guli�rement en eau potable. Et c�est imminent si l�on se r�f�re aux fiches techniques et aux explications donn�es in situ au ministre. Les travaux de g�nie civil de cet ouvrage, qui aura co�t� jusqu'� pr�sent 377 milliards de centimes, sont � 98% finis, ceux des forages et de l�injection le sont � 85%. Le barrage de Tichi-Haff, construit en majorit� sur les terres des Ath-Adel, entam� en 1997, a une capacit� de 75 millions de m3 d�eau. Aliment� essentiellement par oued Boussalem, il sera rempli deux fois par an. Sur la totalit� des r�serves en eau, pr�s de la moiti� sera affect�e � l�irrigation de la r�gion du Sahel et concernera quelque 6400 ha de terres agricoles. Le reste des r�serves, environ 43 millions de m3, est destin� � alimenter les 22 communes qui se trouvent dans le couloir d�Akbou-B�ja�a. Une nouvelle commune est venue s�ajouter au lot depuis hier, sur d�cision du ministre. Il s�agit de la commune de Bouhamza, o� se trouve le barrage et qui n��tait pas concern� par le projet. �Il est aberrant que ce village soit devant la source et ne s�abreuve pas�, dira, dans un langage populaire, Abdelmalek Sellal, alors qu�il se trouvait � A�t R�zine dans la station de traitement du projet d�alimentation en eau potable du couloir de la Soummam. Initialement, l�alimentation devait concerner 12 villages. Abdelmalek Sellal, qui annonce la construction prochaine d�un autre barrage sur le flanc ouest de B�ja�a, a indiqu� que cette ville, bien que correctement desservie en eau potable, conna�t une grande d�perdition de cette denr�e. La solution pour la pr�server r�side dans la r�habilitation des r�seaux de l�AEP de la ville de B�ja�a. C�est pour ce faire qu�il a effectu� quelques instants avant de regagner l�a�roport pour rejoindre Alger, la station centrale de la ville.
S. A.

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