Actualit�s : SAID SADI A M'CHEDALLAH :
�Si Avril 80 n�avait pas exist酻


�Si Avril 80 n�avait pas exist�, l�Alg�rie aurait aujourd�hui un conglom�rat de tribus int�gristes.� Tel est le constat fait par le Dr Sa�d Sadi lors d�une conf�rence anim�e hier au centre culturel de M�chedallah � l�occasion de la c�l�bration du 1er anniversaire de la mort de Salah Boukrif, l�un des cadres du RCD et du MCB et qui faisait partie avec Sadi et Ali Brahimi, �galement pr�sent � cette conf�rence, des 24 d�tenus du Printemps berb�re d�avril 1980.
Et c�est parce que le moment �tait au souvenir du combat de cet animateur infatigable qu��tait de son vivant Salah Boukrif ; le leader du RCD et fondateur du MCB a voulu lui rendre hommage � sa fa�on, c�est-�-dire en perp�tuant son combat et en essayant de passer le flambeau aux nouvelles g�n�rations, lesquelles, selon Sadi, inspirent � l�optimisme, surtout apr�s la marche de jeudi dernier o� ils �taient des milliers d��tudiants � r�pondre pr�sent � Tizi-Ouzou et ailleurs. Et aux jeunes pr�sents dans la salle, il rappellera les tentatives diaboliques du pouvoir qui cherche par tous les moyens � corrompre jusqu�� l��me de cette Kabylie qui r�siste et qui donne l�espoir � toute l�Alg�rie. �Le pouvoir, dira-t-il, cherche � d�truire tous les rep�res de la Kabylie en l�asphyxiant �conomiquement, culturellement et socialement.� Et Sadi d�expliquer la destruction de la culture mill�naire en faisant le parall�le avec l��largissement des terroristes lesquels sont aujourd�hui l� � remettre en cause et combattre toutes les valeurs ancestrales de la r�gion et �conomiquement en d�courageant les investisseurs qui voudraient s�y installer et en faisant fuir par des impositions fiscales exag�r�es ceux qui sont �tablis. �Mais, malgr� tous les moyens financiers mis en branle par le pouvoir, la Kabylie r�siste toujours et les citoyens doivent poursuivre leur combat afin d�asseoir leurs droits�, dira-t-il, notamment par la r�habilitation de l�action politique et la gestion de la chose publique dans la transparence, �mais cela passe par le r�tablissement des pr�rogatives aux �lus locaux�. �Il faut se battre pour vous imposer et cesser la mission de sacrifi�s que l�on vous assigne jusque-l�, ass�ne-t-il aux centaines de jeunes pr�sents dans la salle en leur rappelant que le r�gime actuel ne peut pas durer et qu�il faille d�s � pr�sent se pr�parer pour prendre la rel�ve. Mais pour cela, il faudra deux choses : la volont� et l�int�grit�, deux caract�ristiques qui avaient permis aux pr�curseurs des �v�nements d�avril 1980, � lancer sans qu�ils ne le sachent, les premiers jalons d�une Alg�rie d�mocratique et plurielle. Enfin, et puisque l�APC de M�chedallah avait d�lib�r� hier matin pour baptiser officiellement le th��tre communal du nom de Salah Boukrif, le Dr Sadi, qui s�est f�licit� de cette reconnaissance � l�un des valeureux fils de la r�gion et de l�Alg�rie, dira que �le nom de Salah Boukrif est un rep�re pour les g�n�rations futures, un t�moin de son temps et une garantie pour l�avenir�. Et Sadi de terminer en disant : �Nous avons men� le combat en faisant dans l�esprit de la Soummam ; � vous, en parlant aux jeunes, de suivre et continuer sur la voie de vos a�n�s.� Rappelons outre Sadi et Ali Brahimi, secr�taire national charg� � l�organique, il y avait le vice-pr�sident du RCD, Djamel Ferdjellah, des P/APC de M�chedallah et d�El- Esnam, des �lus APW de B�ja�a, ainsi que plusieurs cadres du RCD et, bien entendu, la veuve de Boukrif Salah.
Y. Y.

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