R�gions Centre : CITE 1600-LOGEMENTS D'EL-ACHOUR A ALGER
Les propri�taires en col�re


Les habitants de la cit� 1600-Logements d�El-Achour ne savent plus � quel saint se vouer. Ayant achet� au prix fort des habitations type promotionnel, il s�est av�r� que les conditions de vie soient loin de l�id�al. Et pour cause, les trois tours qui composent la cit� ne sont pas �quip�es d�ascenseurs. Bien que ces derniers soient pr�vus dans les plans, les cages cens�es les accueillir demeurent dangereusement vides.
Non ferm�es � quelques endroits, et sommairement barricad�es � d�autres, le risque de chute libre est omni-pr�sent, notamment pour les enfants. La cl�ture du pourtour de la cit� n�a pas �t� achev�e, notamment sur le versant qui donne sur l�autoroute. Cette ouverture est souvent source de probl�mes. Des bandes de malfaiteurs l�emploient pour s�introduire dans la cit� pour commettre des vols et des agressions. La pire des situations se pr�sente lorsque le stade du 5-Juillet attenant � la r�sidence accueille un rencontre importante. Dans pareilles situations, les locataires se retrouvent oblig�s de rester post�s arm�s de barres de fer afin d�emp�cher les �supporters� de d�verser leur col�re sur les v�hicules et sur les infortun�s riverains qu�ils croisent. Dans le m�me ordre d�id�es, les habitants de la cit� en question se demandent pourquoi l�EPLF de Tipasa refuse de fermer la devanture des locaux commerciaux non occup�s. Ces commerces deviennent le p�le d�attraction, le g�te id�al des alcooliques et autres prostitu�es qui squattent l�autoroute sans parler des amas d�ordures qui s�y amoncellent. Les canalisations d�eaux us�es d�versent leur flux � ciel ouvert non sans causer des dommages aux appartements qui se trouvent sur le lit du ruissellement. Quelques locataires ont m�me �t� oblig�s de construire des murets pour que les salet�s ne se d�versent pas dans leurs appartements. Autre souci, c�est l�inexistence des actes de propri�t�. D�apr�s les locataires qui se sont organis�s en association, la Protection civile a formul� des r�serves suite � l�inexistence de bouches d�incendie. La situation actuelle est au blocage � plus forte raison que l�EPLF fait la sourde oreille. Quoi qu�il en soit, une personne �g�e est d�j� d�c�d�e apr�s avoir fait une chute dans les escaliers d�une tour. Le voisinage assure que le vieil homme serait peut-�tre toujours en vie s�il avait emprunt� l�ascenseur.
A. G.

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