R�gions Centre : TIZI OUZOU

BOUZEGUENE
Comm�moration du 5e anniversaire de l�assassinat de Ra�b Slimane

Ra�b Slimane, sixi�me martyr du Printemps noir de la r�gion de Bouzegu�ne, a eu droit vendredi dernier � un hommage digne du h�ros de la libert� qu�il est. Gri�vement bless� par balle le 28 avril 2001 � 200 m de la brigade, il a succomb� � ses blessures 15 jours plus tard.

Organis�e par les jeunes d�Iguersaf�ne, son village natal, la c�r�monie � laquelle a particip� une d�l�gation de la CADC et l�APC d�Idjeur, qui ont d�pos� des gerbes de fleurs sur sa tombe, a drain� une foule de 200 personnes dont de nombreuses femmes venues t�moigner leur compassion � la famille du martyr, digne et sto�que durant l��v�nement. Mme Larfi Ourida, une enfant de la localit�, directrice du DOUH � l�universit� Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, pr�sente �galement � l��v�nement, a rendu un vibrant hommage aux femmes d e la r�gion. D�plorant �l�intox et la manipulation�, Khaled Guermah, qui exhortera � l�union des forces, a invit� � un d�bat public ceux qui doutent de la sinc�rit� des d�l�gu�s ayant pris langue avec le pouvoir. Lui embo�tant le pas, Bela�d Abrika, porte-parole de la d�l�gation des arouchs, affirmera pour sa part que la solution � la crise de Kabylie r�side dans la satisfaction pleine et enti�re de la plate-forme d�El-Kseur, chose qui se r�alisera �si l�Etat tient ses engagements�. Un combat qui n�est pas pr�s de conna�tre son �pilogue, ajoutera Abrika, qui promet que le combat continuera �autour de la table du dialogue et ailleurs�. Irrit� lui aussi par les attaques distill�es contre les d�l�gu�s en phase de pourparlers avec le chef du gouvernement, il clamera que �le mouvement n�est pas � vendre�. Abrika justifiera la lenteur de l�avanc�e du dialogue par la nature de certaines revendications, indiquant que �certaines promesses exigent plus de temps pour �tre satisfaites�. La c�r�monie prendre fin apr�s une wa�da autour d�un couscous d�gust� sous les arbres. S. Hammoum

Un mois de prison ferme pour un d�l�gu�
Tahar Allik, d�l�gu� du arch Ath-Ghovri, ex-d�tenu du mouvement citoyen, a �t� condamn� � un mois de prison ferme et 10 000 DA d�amende par le tribunal d�Azazga, dans une affaire l�ayant oppos� � des militants du FFS de la section locale, a-t-on appris de l�int�ress� vendredi dernier. R�agissant � la sentence prononc�e en son absence, il s�est dit outr� dans la mesure o� il n�est pas pris en compte la mesure relative � la lev�e des poursuites judiciaires � l�encontre des d�l�gu�s et des manifestants. S. H.

M�contentement autour du nouveau plan de transport
Le nouveau plan de transports urbains, initi� depuis quelques jours par l�APC apr�s avis des commissions de da�ra et de wilaya, ne cesse de soulever le m�contentement d�une partie majoritaire des exploitants de taxi collectif d�favoris�s par l��clatement de l�ancienne aire de stationnement en trois. Les deux nouvelles stations et plus particuli�rement, la n�3, ne trouvent pas de place stable et convenable et encore moins son compte sur le plan du rendement. Sur la route du secteur militaire et de la cit� Cnep, qui furent successivement et pendant longtemps les aires de stationnement de ce type de transporteurs, les transporteurs de cette 3e station sont chass�s par la police et un pr�tendu comit� de quartier pour atterrir finalement au niveau de la gare routi�re depuis trois jours pour se rouler les pouces et chasser les mouches. Deux heures sont n�cessaires entre la cha�ne et le temps de chargement pour remplir un fourgon au niveau de la gare o� sont affect�s 60 � 100 fourgons selon les int�ress�s. La boucle � travers la ville demande une heure suppl�mentaire de sorte que de 7h � 14 h les transporteurs affect�s � la station n�3 ne peuvent gu�re faire plus de 2 ou 3 voyages charg�s � l�aller uniquement soit moins de 300 DA alors qu�auparavant ils se faisaient au minimum 1 000 DA avec 500 transporteurs regroup�s au niveau de l�artisanat � en croire le r�cit des int�ress�s. Ces derniers signalent, par ailleurs, l�impossibilit� pour eux de charger au retour vu l�absence d�arr�ts fixes et l�acharnement des policiers � les verbaliser en cas d�arr�ts en deuxi�me position, leur itin�raire est jalonn� de v�hicule en stationnement. L�attente prolong�e des voyageurs tant au niveau de l�artisanat qu�� la tour de la nouvelle ville constitue un motif d�une injuste frustration, les transporteurs ne suffisent pas � la demande, d�apr�s eux. Ils d�noncent donc l��clatement injustifi� � leurs yeux de l�ancienne station en 3, la ville n��tant pas aussi grande au point de vouloir multiplier les aires de stationnement de surcro�t sans consultation des concern�s ni pr�paration ad�quate. Ils d�noncent �galement ce qu�ils appellent la r�partition in�gale des transporteurs � travers les trois stations, le plus grand nombre de transporteurs se trouvent affect�s l� o� il y a le moins de monde et inversement le plus petit nombre de transporteurs se voit assigner le plus grand point de rassemblement de voyageurs. Une chose est claire, les concepteurs du nouveau plan, dont la bonne intention ne saurait �tre mise en doute, n�ont pas associ� les transporteurs � l��laboration de leur plan ni bien pr�parer sa mise en application pour pr�venir les frustrations et la naissance de m�contentement subs�quent. La station de gare routi�re o� transitent quotidiennement quelque 20 000 voyageurs ne soul�verait pas tant de protestations si l�itin�raire �tait r�fl�chi avec les transporteurs et l�emplacement �tait mieux �tudi� et les usagers bien inform�s de son existence.
B. T.

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