La r�habilitation de la for�t et la protection du singe magot est le th�me d�un projet environnemental �La for�t de Yakouren et le singe magot : existence ou disparition�, que l�association universitaire �cologique Eco-Action s�attelle � concr�tiser en collaboration avec la conservation des for�ts et l�universit� Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou.
Eco-Action qui s�est d�j� manifest�e par des actions de sensibilisation et de nettoiement de sites fr�quent�s par les estivants autour de la fontaine fra�che o� des tonnes de d�tritus ont �t� d�barrass�s du paysage enchanteur, en appelle � la contribution de tous pour mener � bon port son projet. Une dizaine d�associations �cologiques (l��cole Dali, Eco-Plan�te de Tigzirt, Ma ville, Mon quartier, SOS nature des Ouadhias, l�AJIE, les Amis de l�arbre (Akaoudj), l�AJVE, et la Conservation des for�ts de Tizi- Ouzou et les services des for�ts d�Azazga et de la r�gion ont d�ailleurs particip� avec 242 personnes aux s�ances de sensibilisation organis�es le week-end dernier � Yakouren. Anim�es par les forestiers, les actions de sensibilisation ont �t� soutenues par des activit�s r�cr�atives et p�dagogiques consistant en l�imagination par les enfants, de slogans et de caricatures � peindre sur des panneaux � accrocher aux arbres pour dissuader les pollueurs. Celui r�alis� par l�AJIE, association 80% f�minine, pr�sid�e par Mme Lamrous Fariza montrant des milliers d�arbres postulant au visa pour fuir la pollution et la d�forestation, retiendra certainement l�attention du jury puisque l�on pr�voit de primer les meilleures dessins. Des d�pliants ont �t� �galement distribu�s par les enfants aux admirateurs du singe magot pr�sents en nombre ce week-end. Cr��e par un groupe d��tudiants en 1999, Tizi-Ouzou Eco-Action a le m�rite de s�int�resser de pr�s aux probl�mes que vit la communaut� de singes magot de Yakouren, une esp�ce en voie de disparition vivant � l'�tat spontan� en Alg�rie, au Maroc et � Gibraltar. Victimes de la d�gradation de l��cosyst�me, ces primates qui n��chappent pas au braconnage n�cessitent aussi d��tre mieux compris pour �tre mieux prot�g�s, confie Amani Rabah, le jeune pr�sident de l�association qui a d�croch� le 2e prix national de la rencontre de M�d�a �avec z�ro moyen� gr�ce � son expos� sur le singe berb�re. Une association mal r�compens�e de ses efforts par les pouvoirs publics puisque hormis l�aide du rectorat de l�universit� de Tizi-Ouzou, rien ne vient encourager ces b�n�voles de la nature qui ont, par ailleurs, r�alis� un bon reportage sur les primates vivant dans ces lieux o� les visiteurs leur ont inculqu� des habitudes n�fastes � leur mode de vie en les gavant de friandises. Les forestiers qui n�ont pour leur part aucun moyen dissuasif entre les mains et qui subissent de ce fait les menaces des pollueurs et des b�cherons clandestins trouvent judicieux l�id�e de travailler main dans la main avec les associations.
S. Hammoum

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