Actualit�s : ORAN : AMAR TOU INAUGURE LE S�MINAIRE DE PREPARATION DU DEPISTAGE PREVU A L'OUEST ET AU SUD-OUEST
�Le d�pistage pour pr�venir et r�duire les maladies non transmissibles�


Dans le cadre d�une politique bas�e sur la pr�vention primaire et secondaire possible � travers un d�pistage et la prise en charge pr�coces de certaines maladies non transmissibles, l�op�ration en question avait d�but� � l�est du pays. Une seconde op�ration de d�pistage sera effective du 17 au 23 juin 2006 et ce, � travers les wilayas de l�Ouest et du Sud-Ouest. D�s lors, une rencontre a eu lieu ce jeudi, en pr�sence du ministre de la Sant�, au niveau de la facult� de m�decine, afin de proc�der aux derni�res pr�parations.
Amel B. -Oran (Le Soir) - Avant son intervention, le ministre de la Sant� avait proc�d� � l�inauguration d�une unit� d�h�modialyse au niveau de Petit-Lac , ha� Daya, de huit g�n�rateurs dont six sont fonctionnels, un pour l�urgence et un autre de secours. Puis il a pris part au s�minaire de pr�paration de l�op�ration de d�pistage du diab�te type 2, de l�hypertension art�rielle et de l�ob�sit�. Cette initiative scientifique concernera les wilayas de l�Ouest et du Sud-Ouest. A travers son discours d�ouverture, il a mis l�accent sur l�accroissement rapide des maladies non transmissibles, sachant que les maladies transmissibles �taient de 32%, alors que les maladies non tansmissibles atteignaient les 59%. Le ministre de la Sant� a pr�cis� que seul un d�pistage pr�coce de ces maladies pouvait les r�duire et �viter qu�elles soient plus compliqu�es, en pr�cisant que l�hypertension art�rielle dont la pr�valence moyenne est estim�e � 26,9% constitue le principal facteur de risque des cardiopathies et des maladies c�r�brovasculaires. Quant � la pr�valence du diab�te type 2, elle se situe entre 8 � 10% de la population �g�e entre 30 et 65 ans. Il a avanc� des chiffres plut�t alarmants quant au taux de mortalit� de nouveau-n�s en 2005 estim� � 95% et 29,5% de mortalit� infantile. M. Amar Tou n�a pas omis de revenir une fois de plus sur les difficult�s des personnes du 3e �ge, dont le nombre est estim� � deux millions avec une esp�rance de vie de 75 ans. �Ils leur faut des soins particuliers pour leurs maladies non transmissibles�, dit-il. S�agissant des 9 000 dialys�s � travers l�Alg�rie, le ministre s�est dit optimiste depuis qu�Oran a r�alis� ses deux premi�res greffes r�nales. �Il faut continuer dans ce sens, consid�rant que la liste d�attente d�une greffe r�nale est de 3500 personnes�, ajoute-t-il. Face au probl�me des comp�tences sp�cialis�es qui repr�sentent un manque au niveau des Hauts-Plateaux et au Sud du pays, le ministre s�est dit dans l�obligation d�appliquer rigoureusement l�instruction �d�envoyer des m�decins pour aller exercer dans ces zones, m�me si cela constitue pour eux des contraintes. Il ne faut pas attendre que le malade aille vers les centres de soins, c�est aussi aux soins d�aller vers lui�. En quittant ce s�minaire, le ministre de la Sant� s�est rendu � A�n- Turck, pour l�inauguration d�une unit� d�h�modialyse constitu�e de quatre g�n�rateurs avec une prochaine extension d�un cinqui�me en vue d�atteindre les huit g�n�rateurs.
A. B.

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