R�gions Centre : TIZI-OUZOU
L�association Tussna rend hommage � Tahar Djaout


Pour la deuxi�me fois cons�cutive, l�association Tussna de A�n El-Hammam rend hommage au po�te, �crivain et journaliste, Tahar Djaout, assassin� dans la matin�e du 26 mai 1993 par les hordes int�gristes islamistes devant son domicile dans la banlieue alg�roise. L�initiative de l�association, � l�image de celle organis�e, il y a une ann�e � pareille �poque, se veut modeste mais significative et symbolique.

Elle se traduira par l�organisation, jeudi 25 mai, d�une conf�rence et des causeries portant sur l��vocation de T. Djaout et de ses diff�rents engagements qui se sont exprim�s tout au long de son parcours journalistique, litt�raire, po�tique et politique. Elles seront anim�es par l�ex-directeur du quotidien Libert�, Abrous Outoudert, et le journaliste et �crivain, Mouloud Achour, au centre de rencontres et de documentation le Figuier, appartenant � la Mission des p�res blancs de Tizi-Ouzou. Le lendemain, un p�lerinage sera organis� � Oulkhou, village natal de l�auteur des Vigiles, pour une c�r�monie de recueillement sur sa tombe et d�hommage � sa m�moire.
S. A. M.

MIZRANA
L�ermitage des postiers

La Direction de la poste dans la commune de Mizrana ne cesse de d�velopper l�effet contraire de la politique de la d�centralisation de ses services. En effet, apr�s avoir ferm� les agences de Tala-Toghrast en 1995 et celle d�Azroubar en 2005, elle a transf�r� l�ensemble des activit�s en regroupant tous ses employ�s dans le seul bureau du chef-lieu. Les postiers ont adopt� la politique de l�ermitage avec � la cl� des �op�rations� � distance. Pour retirer un courrier recommand� ou percevoir un mandat, les citoyens doivent se d�placer jusqu�au bureau du chef-lieu. La distribution du courrier est �galement effectu�e � partir du m�me bureau o� il est tri� par villages. Il est remis � des particuliers qui l�acheminent ou le d�posent aupr�s du cafetier ou l��picier o� les destinataires le r�cup�rent. Seulement, en cours de route, il arrive que les lettres s��garent ou n�arrivent � destination qu�apr�s avoir subi diff�rents traitements. Il est vrai que la poste de A�t-Sa�d est loin d��tre pourvue de tous les moyens n�cessaires pour accomplir ses t�ches en lieu et temps voulus. La population regrette am�rement le licenciement des facteurs recrut�s dans le cadre du filet social et pay�s par les collectivit�s locales. Ces facteurs ont �t� �remerci�s� sans aucun �gard apr�s des ann�es d�honn�tes et loyaux services. Ils ont �t� remplac�s par les citoyens de passage qui ne laissent aucune tra�abilit� en cas de perte ou d�tournement du courrier. L�on se demande ce qu�attend la Poste qui n�est pas une entreprise en crise pour rouvrir les unit�s de proximit� du moment que les si�ges existent et ne n�cessitent qu�une r�habilitation comme � Tala-Toghrast et Ouattouba ? Ou encore Azroubar qui demeure toujours exploitable. Mohamed Ghernaout

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DRAA-BENKHEDDA
Le sang des retrait�s

Chaque jour la minuscule agence d�Alg�rie Poste est prise d�assaut pour des retraits � vue sur l�unique guichet de service. Lundi dernier, des centaines de retrait�s �taient agglutin�s � la porte d�acc�s et, d�s l�ouverture, une bousculade �norme s�ensuivit. Un vieil homme a �t� plaqu� contre la porte blind�e, et pi�tin�. Il se releva le visage ensanglant� et fut �vacu� vers la polyclinique par les riverains. Les escaliers d�Alg�rie Poste sont toujours immacul�s du sang de ce retrait� mais personne ne semble avoir pr�t� la moindre attention � cet incident. Un guichet pour plus de 100 000 habitants ? Tayeb Bouamar

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