Actualit�s : TABASSE ET INSULTE PAR LA POLICE, LE CORRESPONDANT D' "EL-KHABAR" AFFIRME :
�Je suis seul contre tous � El-Bayadh�


Depuis sa derni�re intervention � l�occasion de la Journ�e mondiale de la presse, le 3 mai dernier o� il a d�clar� qu�il soutiendrai le journaliste Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin d�tenu depuis le 14 juin 2005 � la prison d�El-Harrach, Larabi Bachir correspondant du quotidien arabophone El-Khabar � El- Bayadh subit un v�ritable harc�lement judiciaire et policier. Larabi, qui a d�j� purg� une peine d�un mois de prison ferme r�cemment, poss�de � son actif 8 affaires pendantes en justice.
Le correspondant d� El-Khabara �t� victime dimanche 28 mai 2006, d�une agression polici�re alors qu�il s�acquittait de sa mission de journaliste � l�h�pital d�El-Bayadh. Le m�decin lui a remis un certificat d�arr�t de travail d�une incapacit� de travail de 12 jours. Interrog� � propos de cette agression, Larabi Bachir a regrett� d�avoir fait l�objet d�intimidation et d�agression polici�re. �Hier, j�ai �t� tabass� et insult� par un officier et un policier devant des passants et ce, en plein jour. Hier, j�ai d�pos� une plainte aupr�s du procureur de la R�publique. Ce dernier qui m�a bien re�u a enregistr� ma plainte et m�a invit� d�aller � la police pour m�auditionner. Chose que j�ai refus�e. Dans l�apr�s-midi, j�ai re�u un t�l�gramme de la part du procureur m�invitant officiellement � aller � la police, mais je n�ai plus confiance. Je me sens seul contre tous � El-Bayadh�, indiquera le correspondant d� El- Khabar. Les intimidations � l�encontre de Larabi remontent � tr�s longtemps. Sa position et son soutien � son coll�gue Mohamed Benchicou serait �galement la raison de ce harc�lement judiciaire et policier, selon les membres du Comit� Benchicou. En effet, dans une d�claration rendue publique, les membres du Comit� Benchicou pour les libert�s d�noncent l�agression polici�re dont a �t� victime le correspondant d� El-Khabar. �C�est pendant qu�il s�acquittait de sa mission de journaliste qu�il a �t� violemment emp�ch� de faire son travail, sauvagement tabass� et grossi�rement insult� en public, par des membres des services de s�curit�, �crivent-ils. Plus loin, les r�dacteurs du communiqu�, qui rappellent que ce journaliste subit un v�ritable harc�lement judiciaire, s�insurgent contre les traitements arbitraires et les intimidations muscl�es qui continuent � cibler les membres de la corporation et particuli�rement les correspondants r�gionaux, dont le cas de feu Beliardouh, correspondant d� El-Watan � T�bessa a �t� le plus tragiquement �loquent�.
M. D.
mohadjadi@hotmail.com

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