Actualit�s : IL S'ENGAGE A SATISFAIRE LES REVENDICATIONS DU CNES
Harraoubia passe des menaces aux promesses


Apr�s les menaces, Harraoubia fait des promesses aux enseignants du sup�rieur : l�augmentation des salaires et la promulgation d�un statut particulier interviendront avant la rentr�e sociale, a-t-il affirm� hier. Une promesse difficile � tenir lorsqu�on sait que le processus d�adoption des deux textes risque d��tre long.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Aux dires du ministre de l�Enseignement sup�rieur, le gouvernement s�est engag� � r�pondre favorablement � l�ensemble des revendications des enseignants affili�s au Cnes. A l�issue d�un conseil interminist�riel qui s�est tenu lundi, le premier responsable du secteur de l�enseignement sup�rieur a signifi� au Cnes que la question des salaires et du statut particulier seront r�gl�s avant septembre prochain. Il semblerait que le gouvernement, soucieux de d�samorcer la crise qui perdure dans le sup�rieur ait d�cid� de donner un coup d�acc�l�rateur. En juin prochain, le statut particulier de l�enseignant du sup�rieur sera probablement fin pr�t. C�est du moins ce qu�a signifi� Harraoubia hier aux membres du Cnes lors d�une rencontre qui a regroup� les deux parties. Au sortir de cette r�union, M. Boukaroura, joint par t�l�phone, n�a pas cach� sa satisfaction. Se suffit-il des d�clarations d�intention du minist�re ? �Ce sont plus que des promesses. Le ministre s�est engag� � respecter des �ch�ances�, a-t-il affirm�. La commission mixte Cnes- minist�re va d�ailleurs finaliser ses propositions avant la fin juin. Il semblerait que le gouvernement soit d�cid� � en finir avec les gr�ves cycliques qui perturbent chaque ann�e le cours de l�ann�e universitaire. Pour cette seule ann�e, pas moins de deux actions de protestation avaient �t� initi�es par le Cnes. Ce dernier, qui revendique la revalorisation des salaires et le statut de l�enseignant sup�rieur, vient de subir un v�ritable mouvement de d�stabilisation. A la veille du d�brayage, le ministre de l�Enseignement sup�rieur avait actionn� la justice qui avait ordonn� le gel du mouvement, qualifi� d��ill�gal�. Si le coordonnateur national avait alors pris la d�cision de suspendre la gr�ve, les coordonnateurs du Centre, d�Oran et de Sidi-Bel-Abb�s avait alors refus� de se soumettre. R�sultat : les trois responsables ont �t� suspendus du CNES. Dernier d�veloppement en date, la mise sous contr�le judiciaire des syndicalistes �incrimin�s�. Des enseignants gr�vistes n�ont pas �t� �pargn�s. Les recteurs des diff�rentes universit�s ont �t� somm�s de saisir la justice pour les sommer de geler le mouvement. En d�pit de ces intimidations, les examens sont s�rieusement perturb�s. La lev�e des sanctions administratives prises � l'encontre des enseignants n�a pas r�ussi � d�tendre l�atmosph�re. Les �dissidents � du Cnes continuent de s�en remettre aux assembl�es g�n�rales, refusant de se soumettre aux orientations du coordonnateur national.
N. I.

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