Actualit�s : BLIDA/2e RENCONTRE INTERNATIONALE DE PSYCHIATRIE
�Faut-il dire la v�rit� au malade ?�


�Faut-il dire la v�rit� au malade ?� tel est le th�me qui sera consacr�, ce mercredi, � la 2e rencontre internationale de psychiatrie organis�e par le service de psychiatrie m�dicol�gale du CHU Frantz-Fanon de Blida et qui se d�roulera � l�universit� Sa�d-Dahleb. D��minents professeurs en m�decine toutes sp�cialit�s et nationalit�s confondues y prendront part. Chacun aura � d�battre du sujet pour en d�cider s�il faut avouer au patient ou non, notamment lorsqu�il s�agit de cancer.
Pour le professeur Bachir Ridouh, organisateur de la rencontre, �les Anglo- Saxons annoncent clairement au patient sa maladie, ce qui n�est pas encore le cas en Alg�rie o� l�information des personnes malades fait l�objet d�un consensus de codes auxquels le m�decin doit se conformer�. Mais celui-ci refuse qu�on dise des mensonges au malade. Il y aura le probl�me du consentement qui sera pos� lors de cette manifestation et plus particuli�rement celui de la morale et de l��thique. Il importe de souligner la pr�sence d�une g�n�ticienne, Perinne Malzac, qui viendra de France pour tenter de faire le lien entre le cancer et l�h�r�dit�. Son th�me intitul� �Quelle v�rit� et pour quoi faire ? Le point de vue d�une g�n�ticienne�, cassera certainement les tabous profond�ment enracin�s chez les personnes d�autant que ce sujet est le �cauchemar� du XXIe si�cle. Concernant la psychiatrie, la parano�a sera au centre des d�bats, surtout qu�il est difficile d�ass�ner � ce type de malade la v�rit�. Ainsi, le th�me �Que dire au parano�aque� sera abord� par quatre professeurs, � savoir Kacha, Nedjari, Tayebi et Benmessaoud. Par ailleurs, le Pr Ridouh nous fera savoir que �cette journ�e est l�occasion de d�battre des droits de l�homme, des libert�s individuelles et du droit � l�information du malade�. Pour ce faire, Me Farouk Ksentini sera de la partie. Rappelons enfin que cette rencontre se veut un hommage au regrett� Khaled Benmiloud, ma�tre et p�re spirituel du Pr Bachir Ridouh.
M. B.

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