M. Adjlab ne sait plus � quel saint se vouer depuis le 17 mai 2004, date � laquelle sa fille n�a plus donn� signe de vie. Ce p�re de famille, d�sempar�, raconte que son enfant, alors �tudiante, a quitt� sa chambre universitaire aux environs de 17h pour ne plus jamais r�appara�tre. Dans sa confession, le p�re assure vivre un calvaire au quotidien. Toutes les autorit�s comp�tentes de Tamouka ont �t� saisies de m�me que les formalit�s d�usage ont �t� respect�es.
Il est � noter que la myst�rieuse disparition a eu lieu 17 jours apr�s la prononciation du mariage de sa fille avec son cousin �tabli � l��tranger. M�me si M. Adjlab assure que sa fille avait �t� d�accord pour cette union, il appara�t que cette derni�re n�a pas �t� vraiment consult�e. Apr�s une ann�e et quatre mois, le p�re croit savoir que sa fille a refait surface. Cette derni�re a, en effet, introduit une proc�dure de divorce aupr�s de la justice. Ayant accouru au tribunal dans l�espoir de la revoir, il se rend compte que l�int�ress�e �tait absente mais qu�un avocat avait pris en charge sa repr�sentation. Ce dernier refuse de donner la moindre information sur sa cliente arguant du secret professionnel. Apr�s quelques tracasseries juridiques, le divorce a �t� prononc�. De guerre lasse, l�infortun� papa lance un SOS � sa fille via l��mission de t�l�vision �Tout est possible�, en vain. Aujourd�hui, M. Adjlab semble avoir compris le probl�me. Il veut seulement savoir que sa fille est heureuse l� o� elle se trouve, en attendant que dans un jour prochain le fruit de ses entrailles accepte de lui pardonner sa b�vue.
A. G.

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