L�on c�l�bre la Journ�e mondiale de l�environnement qui n�est, apparemment, qu�un souci conjoncturel. Que de fois n�a-t-on pas affich� dans la ville de Mascara cette volont� de reprendre les choses en main et de redonner � la cit� son aspect de jadis. H�las, les choses se d�gradent de plus en plus malgr� quelques actions sporadiques. Il est vrai que certaines cit�s ont �t� restaur�es mais quand il s�agit de pr�server ce qui a �t� r�alis�, ceci �tait une autre paire de manches.
Il est vrai que l�environnement est l�affaire de tous les citoyens comme les services communaux. De nos jours, il y a comme une d�mission collective. Les d�gradations et autres actions nuisibles � l�environnement se pratiquent dans l�indiff�rence. Il fut un temps o� les citoyens trouvaient le mot juste pour d�courager ce genre de chose et les pouvoirs publics, eux, veillaient au grain. Aujourd�hui, les d�chets inertes jonchent certaines art�res de la ville sans que personne r�agisse. Nous passons sur les d�charges sauvages qui se multiplient et ces eaux us�es utilis�es pour l�irrigation dans le p�rim�tre de Kouaer. Que de d�bordements d��gouts sont enregistr�s notamment en p�riode d�estivale. Que de fuites d�eau souvent d�cri�es par les citoyens. A ce propos, ce sont 4636 fuites d�eau qui ont �t� enregistr�es durant l�ann�e 2005. Au cours de cette Journ�e mondiale de l�environnement, des associations ont �t� r�compens�es pour leur d�marche s�inscrivant dans la pr�servation de l�environnement. Des enfants l�ont �galement �t� pour avoir r�alis� des dessins de circonstance. Ceci est certes encourageant mais a-t-on oubli� que des enfants c�toient des moutons quand ils se rendent � leur �cole le matin. Ces moutons font le tour des poubelles dans leur cit�. A-t-on oubli� que certains quartiers sont devenus des march�s parce que des bergeries y sont install�es. Bien s�r, des mesures sont annonc�es et c�est bis repetita et en attendant, les citoyens prennent leur mal en patience.
M. Meddeber

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