R�gions Centre : TIPASA
L�eau et le logement au centre des pr�occupations de la da�ra de Sidi-Amar


La population des zones rurales et montagneuses de la da�ra de Sidi-Amar se heurte quotidiennement � un environnement hostile et � des conditions de vie tr�s p�nibles. La wilaya de Tipasa, apr�s avoir identifi� leurs besoins, a lanc� des projets de d�veloppement pour la revitalisation des espaces ruraux afin d�offrir � ces habitants les moyens d�existence et favoriser leur retour dans l�arri�re-pays qu�ils ont d�sert�.
Dans ce contexte, le chef de l�ex�cutif, Mohamed Ouchen, en d�placement dans la da�ra de Sidi-Amar, a ax� sa visite sur les probl�mes de l�eau et les programmes de logement. De ce fait une attention soutenue a �t� accord�e au secteur de l�hydraulique qui a d�velopp� de grands ouvrages pour am�liorer les conditions de vie des citoyens. En effet, la commune de Sidi-Amar s�est enrichie d�un nouveau p�rim�tre d�irrigation du sahel alg�rois ouest qui concerne huit communes, pour une enveloppe budg�taire de 307 milliards de centimes. L�objectif recherch� � travers cette r�alisation consiste � passer de l�agriculture extensive � l�agriculture intensive par l�irrigation de 254 exploitations agricoles soit l��quivalent de 2 888 ha, ce qui permettra de cr�er des emplois directs et indirects de type agroindustriel et de fixer la population rurale. Le wali a �galement suivi un expos� sur le renforcement de l�AEP des zones rurales de Sidi-Amar, Menaceur et Nador qui prend en charge l�alimentation en eau potable de 12 153 habitants recens�s dans 16 douars des zones montagneuses pour un d�bit de 1 382 m3 par jour. Ce projet a co�t� 12 milliards de centimes et entre dans le cadre de l�alimentation en eau potable des centre ruraux de 17 communes qui seront couvertes enti�rement d�ici d�cembre 2006. La r�alisation du syst�me de collecte et d��puration des eaux us�es a �t� pass�e en revue. Les collecteurs des eaux us�es des communes de Tipasa, Nador, Sidi-Moussa et Sidi- Amar soit l��quivalent d�une capacit� de 70 000 habitants jusqu�� l�horizon 2 020 seront trait�s par la station d��puration qui est en cours de r�alisation sur le site de Chenoua-Plage pour un montant de 110 milliards de centimes et dont la livraison est pr�vue au mois de janvier 2007. En ce qui concerne la relance des anciens programmes de logements des tranches annuelles 2000 jusqu�� 2003, le wali a d�clar� lors de sa tourn�e dans cette da�ra que celle-ci est tributaire de la lev�e des contraintes qui se r�sument dans la c�l�rit� de l�assainissement du foncier et dans l�acc�l�ration de l��valuation des assiettes de terrain par les services des domaines. Ces goulots d��tranglement sont � l�origine des retards accus�s dans les chantiers de construction des logements dans les zones semiurbaines de Nador, Sidi-Amar et Menaceur et se r�percutent n�gativement sur le rendement des entreprises de r�alisation qui ne sont pas r�gularis�es et donc, ne s�investissement pas pleinement et sur l�agence fonci�re qui est contrainte de recourir au pr�financement des chantiers pour maintenir un semblant d�activit�. Pour am�liorer cette situation et donner une nouvelle impulsion � ces projet, le chef de l�ex�cutif a pris la d�cision de traiter le dossier du foncier qui concerne tous les programmes de logements, toutes formules confondues, � son niveau. Par ailleurs, il a enjoint aux autorit�s locales de la da�ra de Sidi-Amar de r�sorber d�abord le programme en cours de l�habitat pr�caire qui est de 146 logements pour pouvoir pr�tendre � un autre quota et de mettre en demeure les b�n�ficiaires de verser l�apport initial selon un �ch�ancier dans un d�lai n�exc�dant pas les 15 jours faute de quoi ils seront remplac�s par d�autres postulants. Aussi, en visitant les diff�rents chantiers o� sont implant�s les programmes de 230 logements sociaux locatifs et les 96 logements sociaux participatifs r�partis sur plusieurs sites au niveau des trois communes, le wali a demand� la r�siliation des contrats de toute entreprise de r�alisation qui ne se conforme pas au cahier des charges et ne respecte pas les d�lais d�ach�vement des projets pour �viter que les chantiers n�occasionnent des surco�ts suppl�mentaires.
M. B.

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