Sports : FOOTBALL
A J-4 DE L'OUVERTURE DE LA 18e PHASE FINALE, ALLEMAGNE 2006
Ultimes r�glages pour la grande bataille


A moins d'une semaine du match d'ouverture � Munich, le 9 juin, marquant le d�but du Mondial-2006 de football, les 32 s�lections qualifi�es abordent la derni�re ligne droite et sentent in�vitablement la fi�vre monter alors que se peaufinent les derniers r�glages.

Les excitants effluves de la Coupe du monde commencent � titiller les narines des joueurs, des entra�neurs et des supporters. L'impatience redouble � quelques jours du d�but de l'�v�nement. De nombreuses s�lections ont rejoint leur camp de base en Allemagne (Togo, Costa Rica, Angola, Japon, Arabie Saoudite, Ghana, Equateur, Etats-Unis, Croatie, Argentine, Pologne, Paraguay, Mexique, Su�de, Iran, Portugal, Trinit�-et- Tobago, Br�sil, Australie). Le reste des troupes devrait arriver dans les prochains jours, dans un rush final qui plantera d�finitivement le d�cor. Sur le terrain, les derniers matches de pr�paration se succ�dent. Le Br�sil s'est fait les dents en battant facilement la Nouvelle-Z�lande 4 � 0, trouvant des espaces dans une d�fense limit�e apr�s une premi�re p�riode un peu laborieuse, dimanche � Gen�ve, juste avant de s'envoler pour l'Allemagne. L'Australie qui a tenu les Pays-Bas en �chec (1-1) dimanche � Rotterdam a quelque peu gripp� la m�canique �Oranje� � une semaine du d�but de la comp�tition en Allemagne. La C�te d'Ivoire s'est rassur�e en cl�turant sa s�rie de matches de pr�paration sur une nette victoire face � une faible �quipe de Slov�nie dimanche (3-0) � Bondoufle en banlieue parisienne, avec un doubl� de Didier Drogba � la cl�. Une contre-performance aurait vraiment fait d�sordre. Car si les El�phants, et surtout Drogba, muet face � la Suisse (1-1) et au Chili (1-1), se sont rassur�s sur leur capacit� offensive dans un stade conquis � leur cause, le faible niveau des Slov�nes oblige � temp�rer leur performance. Samedi la Suisse a largement battu la Chine 4-1 � Zurich et l'Espagne s'est impos�e � face l'Egypte 2 � 0, � Elche. Parmi les favoris, la France, qui avait d�but� timidement face au Mexique (1-0), a prouv� qu'elle montait doucement en r�gime en battant le Danemark (2-0), avec un Zinedine Zidane encore juste physiquement mais un Thierry Henry tr�s en jambes. En revanche, pour l'Allemagne, le laborieux match nul face au Japon (2-2) a plus que nuanc� son d�part en trombe (7-0 face au Luxembourg). Heureusement, les hommes de J�rgen Klinsmann se sont quelque peu rassur�s vendredi en venant � bout d'une certes bien p�le Colombie (3- 0). Les d�clarations de Michael Ballack, critiquant � demi-mot les choix de Klinsmann, les jugeant "risqu�s", n'ont en tout cas peut-�tre pas �t� distill�s au moment id�al. L'Angleterre, toujours min�e par l'indisponibilit� et les incertitudes entourant son attaquant vedette Wayne Rooney, touch� au pied droit, a en tous cas d�nich� un nouveau talent, et sans doute sorti la danse de l'�t�. La "danse du robot" du grand Peter Crouch apr�s son but contre la Hongrie mardi (3- 1) et ses trois buts devant la Jama�que samedi a d�j� fait le tour du monde, et le bonheur du prince William qui a demand� � son �quipe de lui ramener le troph�e. L'enjeu est aussi d�sormais de m�nager certains organismes apr�s ces premi�res joutes, qui, bien qu'amicales, ont �t� fatales pour certains.

La FIFA lance un syst�me d�assurance pour les internationaux

La F�d�ration internationale de football (FIFA) va mettre en place un syst�me d'assurance pour les joueurs participant aux comp�titions internationales, a r�v�l� Joseph Blatter, pr�sident de la FIFA, hier � Munich. "Nous allons proposer au Congr�s (r�uni mercredi et jeudi � Munich, ndlr) d'approuver un m�canisme permettant de garantir que tous les joueurs disputant des comp�titions internationales soient bien assur�s", a expliqu� Joseph Blatter. La mise en place d'un tel syst�me est d'autant plus urgent pour la FIFA que, le club belge de Charleroi, soutenu par le G14 (groupement de 18 parmi les plus grands clubs europ�ens), l'a assign� en justice apr�s la blessure de son joueur Abdelmajid Oulmers, survenue lors d'un match avec le Maroc le 17 novembre 2004. Cette affaire, dont le retentissement d�passe largement la Belgique, pose le probl�me des internationaux qui se blessent en �quipe nationale sans que le club qui les r�mun�re puisse ensuite �tre indemnis�. Evoquant le cas de Charleroi, M. Blatter a d�clar� que la FIFA "n'attendrait pas que la justice se prononce. Il ne faut pas se retrouver avec un nouvel arr�t Bosman". Si pour le Mondial en Allemagne, "nous avons un fonds qui permettra d'indemniser un joueur qui se blesse, a continu� le pr�sident de la FIFA, cela ne couvrira toutefois pas tous les co�ts". "Nous avons d�j� un principe : le club est responsable de l'assurance de ses joueurs", a-t-il poursuivi. A l'avenir, c'est donc "le club qui devra conclure l'assurance car c'est lui qui utilise le joueur, environ 80% de son temps. Ensuite, 15 � 20% du co�t de l'assurance devront �tre pris en charge par la F�d�ration concern�e". "Pour les F�d�rations qui, financi�rement, ne le pourront pas, c'est la Conf�d�ration o� la FIFA qui s'en chargera", a pr�cis� M. Blatter, optimiste sur la suite des �v�nements : "En mettant en place ce syst�me, nous montrerons au tribunal (de Charleroi) que nous voulons agir. Si nous r�glons vite ce probl�me, la plainte de Charleroi n'aura plus de raison d'�tre". Enfin, concernant le "cas Abidal", "nous sommes en train de voir comment r�gler la situation avec le club, la Ligue et la F�d�ration", a simplement dit le pr�sident de la FIFA. Le club champion de France de Lyon, �galement soutenu par le G14, a assign� en justice la FIFA apr�s la blessure en s�lection de son d�fenseur d'Eric Abidal en �quipe de France.

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