L��cole alg�rienne a encore trop souvent recours au ch�timent et � l�humiliation des �l�ves, m�thode d��ducation surann�e provoquant chez beaucoup d��l�ves des sentiments de r�pulsion et de r�volte vis-�-vis du syst�me �ducatif. Combien d��l�ves brillants, voire surdou�s ont vu leurs capacit�s d�vi�es ou totalement an�anties � cause des comportements injustes, arbitraires et antip�dagogiques d�une partie des personnel enseignant et administratif ? On le saura peut-�tre un jour lorsque des psycho-p�dagogues et des sociologues se pencheront sur les vraies raisons de l��chec et de la d�perdition scolaire croissance.
Dans l�imm�diat, on se limite � signaler les cas port�s � notre connaissance par des parents courageux et cons�quents, mais combien de cas passent inaper�us parce que les victimes sont orphelins ou parce que leurs parents pr�f�rent se taire pour des raisons qui les concernent ou parce que leurs d�marches n�aboutissent � rien ? Ce qui pr�c�de et qui s�inspire du v�cu de nombreux enfants et parents d��l�ves vient d��tre illustr� par le ch�timent inflig� par une enseignante de Boukhalfa au jeune Belhocine Amir, un adolescent de 11 ans. Au moment des faits, d�shabill� en classe devant tous ses camarades, humili� au point o� le p�re a d� lui changer d��cole pour lui �pargner les moqueries et railleries de la classe et surtout la r�cidive de la part de l�enseignante en repr�sailles � la plainte du p�re � la Direction de l��ducation (DE) de Tizi Ouzou en date du 5 octobre 2004 enregistr�e � la DE sous le n�5363. Cette plainte dont nous d�tenons une copie est rest�e non seulement sans �cho mais aussi sans trace, affirme le p�re de la victime auquel l�on promettait la prise en charge du probl�me en r�ponse aux multiples d�marches qu�il affirme avoir effectu�es aupr�s de la DE de Tizi Ouzou. Au bout de 4 mois d�attente sans suite et avant de se confier � notre journal, M. Belhocine Abdelaziz, le p�re de l�enfant, renouvelle sa requ�te enregistr�e au niveau de la DE le 22 janvier 2006 sous le n�6731 demeur�e sans �cho en d�pit de ses multiples d�placements � la DE. D�sesp�rant de recevoir la r�ponse promise � maintes reprises, il d�cide, contraint et forc�, de m�diatiser ce d�passement qui a humili� doublement son fils : accus� de vol et d�shabill� en classe sans aviser le p�re et sans la moindre enqu�te pr�alable, d�apr�s les termes figurant dans ses �crits � la DE. Le silence observ� sur l�affaire et la disparition de sa premi�re correspondance et surtout la n�gation du chef d��tablissement concern� malgr� le t�moignage de la classe l�irritent davantage que l�absence de sanction vis-�-vis de la ma�tresse qui a inflig� cette punition traumatisante.
B. T.

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