R�gions Centre : AZEFFOUN
Serait-il plus facile de d�placer une �cole que de d�loger un march� ?


En tout cas c�est ce qu�annoncent les p�rip�ties de l�affaire du march� informel, install� chaque mercredi, devant l�une des plus grandes �coles de la commune des Aghribs, dans la da�ra d�Azeffoun. Un fait qui g�n�re un v�ritable casse-t�te chinois pour les autorit�s locales et quelques parents d��l�ves, non pas dans ce qu�il repr�sente comme utilit� ou int�r�t commercial sur ce, les diff�rents �lus locaux qui se sont succ�d� � la t�te de l�APC ont converg� vers le strict respect de la loi sur l�installation des march�s, de surcro�t devant les �tablissements publics, mais plut�t sur la mani�re de rendre cette loi effective sur le terrain.
C�est donc logiquement que ce souk a fait l�objet d�arr�t�s municipaux l�interdisant, dont le dernier en date remonte au d�but de l�ann�e en cours, transmis par l�assembl�e locale � qui de droit, sans r�ellement trouver �cho. La Direction du commerce de la wilaya qui avait d�p�ch� une brigade sur les lieux avait constat� que plus de la moiti� des exposants �taient sans registre du commerce, une autre infraction, une de plus � mettre � l�actif d�un manque d�autorit� ambiant que la collectivit� locale, � elle seule, ne pourrait y rem�dier � coup de mises en demeure ou d�arr�t�s. Cet �tat de fait donc pose, dans sa r�currence ou ce qu�il est convenu d�appeler son bras de fer avec la collectivit� locale, un v�ritable probl�me de fond s�agissant de l�application des arr�t�s communaux en l�absence de la force publique � m�me de les ex�cuter et d�assurer leur respect dans la dur�e. Un dysfonctionnement soulev� par plusieurs P/APC des communes d�nu�es d�une s�ret� urbaine. Devant le portail de l��cole, une aire de jeux bitum�e et d�limit�e par une bordure de trottoir express�ment construite par l�ancien maire, Agoune en l�occurrence, pour permettre aux �l�ves d�y jouer, est hebdomadairement squatt�e rel�guant les enfants � jouer plus loin de l��cole. C�est � moindre mal, explique un parent, puisque � d�faut, on les voit souvent en train d�aider les marchands � emballer leurs marchandises, que dire aussi des d�sagr�ments caus�s par les bruits, les sachets, les cartons et les d�tritus jonch�s devant et � l�int�rieur de l��cole. Des sc�nes surr�alistes qui vont � l�encontre de l�int�r�t de l��l�ve et qui nous font comprendre l�utilit� de la loi r�gissant les march�s et le pourquoi de leur interdiction devant les �tablissements publics. A la da�ra d�Azeffoun o� l�on est au courant de la situation puisqu�elle a �t� destinataire de l�arr�t� selon la proc�dure en vigueur, son secr�taire g�n�ral se trouve �tre dans le vrai quand il �voque la n�cessit� de temp�rer et de chercher une solution avec les commer�ants, une option pr�f�r�e � un d�logement par la force qui, par ailleurs, arrangerait tout pour peu qu�on ne perde pas de vue que cela perdure depuis plus 5 ann�es d�j�. Mais visiblement son discours perd de sa pertinence quand il �voque l�aspect commercial de la chose ou quand il entend que des citoyens sont venus demander sa pr�servation, sans doute dans le but de mettre � mal une p�tition paraph�e par des citoyens demandant son interdiction. �A d�faut d�ex�cuter une d�cision communale, la loi doit �tre appliqu�e. Mais au vu de la tournure des �v�nements nous pensons qu�ils serait plus facile � l�APC de d�placer les 400 �l�ves de l��cole que de jouer � cache-cache avec ces commer�ants�, conclut un parent d��l�ve visiblement exc�d� par cette situation. L�absence d�un partenaire telle que l�association des parents d��l�ves semble r�ellement avoir un poids pr�pond�rant dans le d�nouement du probl�me et surtout pas au d�triment de l�int�r�t des enfants.
F. B.

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