Actualit�s : VISITE DU SECRETAIRE GENERAL DU CONSEIL SUPREME DE LA SECURITE NATIONALE D'IRAN
�Les officiels alg�riens soutiennent notre programme atomique pacifique�


Le docteur Ali Laridjani, secr�taire g�n�ral du Haut- Conseil de la s�curit� nationale d�Iran, a anim� hier une conf�rence de presse � Djenane El Mithak au terme d�une visite officielle qu�il a effectu�e � Alger. Visite au cours de laquelle il a eu � s�entretenir avec le pr�sident Bouteflika. R�pondant � une question sur la position du chef de l�Etat alg�rien � propos de la crise du nucl�aire, Ali Laridjani a d�clar� que les �officiels alg�riens� n�ont eu de cesse de soutenir son pays.
�Je ne donnerai pas de d�tails de mon entrevue avec le pr�sident Bouteflika � propos de la question du nucl�aire, mais je peux toutefois rappeler que les officiels alg�riens ont d�clar� � maintes reprises qu�ils soutiennent le programme atomique pacifique de l�Iran�, a-t-il dit sans donner plus de pr�cisions � ce sujet. La r�ponse de ce dignitaire iranien et grand patron du dossier du nucl�aire est d�autant plus �trange que peu �d�officiels alg�riens� se sont exprim�s � ce propos pour apporter leur soutien au programme d�velopp� par les mollahs. En fait, l�unique sortie m�diatique est � mettre sur le compte de Abdelaziz Bouteflika qui avait d�clar�, au mois de f�vrier 2005, lors de l�ouverture du Congr�s africain du p�trole, ne pas comprendre les pressions exerc�es par les puissances industrialis�es sur certains Etats qui souhaitent d�velopper l��nergie nucl�aire � des fins pacifiques. �Pourquoi veulent-ils emp�cher des pays d�acc�der � cette source d��nergie ?�, s�est-il interrog�. Pour Ali Laridjani, les pays qui souhaitent acqu�rir et ma�triser la technologie nucl�aire �se doivent de suivre l�exemple de l�Iran. Nous sommes pr�ts � �tudier toute collaboration avec d�autres Etats pour d�velopper des programmes pacifiques � condition que cette collaboration soit plac�e sous l��gide de l�Agence internationale de l��nergie atomique (AIEA)�. A une question sur l��ventualit� d�un dialogue direct entre son pays et les Etats-Unis pour d�samorcer la crise, Ali Laridjani a indiqu� rester ouvert � toute proposition � condition que �les Etats-Unis changent de comportement�. Il d�noncera cependant la politique de �deux poids deux mesures� de l�administration am�ricaine en donnant l�exemple de l�Inde qui s�appr�te � engager un programme nucl�aire conjoint avec les Etats-Unis alors que ce pays �poss�de la bombe atomique et refuse de signer le trait� de nonprolif�ration nucl�aire�. �Nous n�avons pas la bombe atomique et nous avons sign� ce trait� mais les Etats-Unis nous menacent�, ajoutera-t-il. Le secr�taire g�n�ral du Haut-Conseil de la s�curit� nationale d�Iran a par ailleurs �cart� l��ventualit� d�une attaque militaire isra�lienne en cas d��chec des n�gociations avec les cinq + un (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine, Russie, Allemagne). �Je ne pense pas qu�Isra�l puisse commettre une telle faute car nous r�pondrons tr�s s�v�rement.� Ali Laridjani d�mentira par ailleurs l�implication de son pays dans l��limination de Zarqaoui. Il faut, selon lui, se contenter des d�clarations des repr�sentants de l�Etat irakien qui ont reconnu explicitement que cette action a �t� le fruit d�une collaboration entre Jordaniens, Irakiens et Am�ricains.
Tarek Hafid

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