Toute la r�gion de Ma�tkas fait face ces derniers temps � un ph�nom�ne de plus en plus grandissant et inqui�tant. Il s�agit de l�apparition massive de chiens errants. En effet, notamment au chef-lieu de la da�ra, Souk-El-Khemis, des meutes de chiens, dont la plupart dans un piteux �tat, �cument les rues et �assurent la surveillance des lieux�, pour reprendre l�expression ironique d�un riverain qui nous a interpell�s sur ce ph�nom�ne.
D�s la nuit tomb�e, il est tr�s difficile de traverser certains endroits, qui deviennent la chasse garde exclusive de ces animaux, sans courir le risque de se faire attaquer par ces canid�s. Cela est plus visible aux alentours des d�charges publiques. Leur mode de d�placement en meutes de grand nombre coupl� aux aboiements et aux glapissements m�ne la vie dure � tous les habitants des environs. Pour rappel, l�apparition d�un genre de �canid�s bizarres�, que nous avons rapport�e dans ces m�mes colonnes et qui attaquaient tout celui qui aurait le malheur de se retrouver sur leur chemin, il y a de cela quelque temps, avait cr�� la panique au sein des populations locales. D�autant plus que ces derni�res s�aventuraient jusqu�au voisinage imm�diat des habitations et en plein jour. Certains avancent que le m�me ph�nom�ne, du peut-�tre � l��manation d�un croisement chiens errants-chacals, vient de se relancer. Certains faits angoissants sont venus raviver le sentiment de peur li� � cet �tat de fait. Dans l�un des villages proche du chef-lieu, Ighendouss�ne en l�occurrence, des citoyens sont venus signaler au niveau de l�APC leur peur des effets n�fastes de ces canid�s. Un fait a particuli�rement accru leur inqui�tude. Ces chiens ont tout simplement tent� de d�terrer un mort enterr� le jour m�me et n��tait l�intervention des villageois habitant le voisinage du cimeti�re du village, le malheureux serait extrait de sa tombe et certainement d�chiquet�. Probablement affam�s et � la recherche d�sesp�r�e de pitance, ces b�tes font courir des risques �normes aux populations, particuli�rement aux petits enfants. Contact�e, une source de l�ex�cutif communal nous confirma le cas du village Ighendouss�ne et nous assura que l�APC est consciente de ce probl�me qu�il faut prendre s�rieusement en charge. La m�me source nous pr�cisera que l�urgence de se pencher sur ce ph�nom�ne est dict�e aussi par la confirmation que toutes les b�tes suspectes ou ayant attaqu� des villageois avant d��tre abattues sont porteuses du virus de la rage. Ce qui n�est pas fait pour rassurer. D�aucuns pensent qu�une campagne d�abattage s�impose dans les plus brefs d�lais.
R. A.

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