Sp�cial Coupe du Monde 2006 : Cafu : �Le titre entre les champions du monde�

L'arri�re droit et capitaine de la s�lection br�silienne Cafu, d�j� sacr� en 1994 et 2002, estime que le titre se jouera entre les �six champions du monde� mais pense maintenant uniquement � la Croatie, que le Br�sil affronte mardi pour son premier match du Mondial-2006 de football.
Qui voyez-vous remporter le Mondial ?
A mon avis, le titre va revenir � un des 6 champions du monde (Br�sil, Italie, Allemagne, Argentine, Angleterre et France; l'Uruguay n'�tant pas qualifi�). C'est une des s�lections avec le plus de tradition qui remportera le Mondial. Les autres s�lections ont les moyens de gagner, c'est s�r, mais je pense que ce sera une des �quipes qui a d�j� �t� sacr�e qui l'emportera. La tradition est importante.
Vous affrontez la Croatie mardi, qu'en pensez- vous ?

On la conna�t assez bien en fait. On a jou� contre eux en match amical (1-1, en 2005), on a vu des vid�os... Elle joue avec trois attaquants, et a un bon jeu de d�bordement sur les ailes. Au milieu de terrain, ils jouent court pour pouvoir faire des une-deux et s'approcher des buts. C'est une �quipe qui n'a peur de personne et qui attaque. Ce qui est une bonne chose pour nous. Parreira va encore nous montrer des vid�os, c'est bien d'�tudier l'adversaire la veille du match. Les adversaires suivants, on n'en a pas encore parl�, �a ne sert � rien d'accumuler des choses sur les autres. Chaque adversaire en son temps! Toutes les �quipes vont avoir des probl�mes pour gagner. Et, le premier match du Br�sil sera dur. On nous voit d�j� en finale mais il faudra gagner contre la Croatie avant ! Le monde entier aura les yeux tourn�s sur ce match pour savoir � quel niveau est la Sele�ao.
Comment g�rez-vous vos mont�es avec Roberto Carlos, votre alter ego c�t� gauche?

La premi�re responsabilit�, c'est la d�fense. Nos mont�es d�pendent de l'adversaire et des opportunit�s. Parfois, Roberto monte plus, parfois c'est moi. Cela d�pend du match, il n'y a rien de d�cid� � l'avance mais il faut qu'il y ait au moins quatre hommes en d�fense quand l'un de nous monte.

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