Sports : VOILE
SE SENTANT D�SABUS�, L'EX-VICE-PR�SIDENT DE LA FAV SORT DE SA R�SERVE
Boulaneb d�nonce �l�arbitraire�


Boulaneb, ex-vice pr�sident de la F�d�ration Alg�rienne de Voile, d�mis de ses fonctions, par le pr�sident de la FAV, en application des dispositions r�gissant le cumul a saisi toutes les instances pour crier l�arbitraire dont il est victime.
�Bien que d�missionnaire de mes pr�c�dentes fonctions �lectives au sein du club ainsi que de la ligue, avant la sentence de suspension prononc�e en mon encontre, cela n�a pas emp�ch� le pr�sident de la FAV de m��carter du bureau ex�cutif en arguant le cumul de fonction�, a tenu, d�embl�e, � pr�ciser Boulaneb, venu, � notre r�daction, pour d�noncer � l�injustice � qui caract�rise son cas. Un cas qui a ��puis� toutes les voies de recours, sans pour autant �tre r�habilit� �. Du MJS � l�observatoire national des sports, en passant par le TAS, rien n�est fait. �L�attente persiste, le d�sespoir �galement�, fait-il mentionner. �A quel saint me vouer ?�, s�interrogera t-il ? �Le ministre de la jeunesse et des sports est un homme juste, mais on lui cache les v�rit�s. Il y�a complicit�, avoua-t-il encore. Comment ? �A la FAV, je n��tais pas le seul cumulard, il y�a d�autres qui n�ont jamais �t� inqui�t�s�. Et, il cite �Oussala, pr�sident de la ligue de A�n-T�mouchent, Mustapha Noureddine, pr�sident de la Ligue de Mostaganem et Derouas Haider, pr�sident de section de voile de Hammamet, sont �galement membres f�d�raux,� ce jour, et n�ont pas �t� inqui�t�s par le cumul�. Partant de ce constat, Boulaneb estime qu�il a �t� �suspendu non pour cumul, comme mentionn� officiellement, mais parce que j�ai d�nonc� des abus dont le pr�sident s�est rendu coupable�, explique-t-il. Vrai, ou faux ? Qui a tort, qui a raison ? Questionn� sur le cas de Boulaneb, le pr�sident de la FAV, nous a r�pondu que �je n�ai fait qu�appliquer la r�glementation concernant le cumul de fonction, comme �a m�a �t� signifi� par le MJS� et d�ajouter �Il est vrai que Boulaneb a soulev� certaines remarques en r�union du bureau f�d�ral concernant la gestion de la FAV et j�ai r�pondu, apr�s quoi il m�a pr�sent� ses excuses devant les membres�. Tout en pr�cisant �qu�entre Boulaneb et la FAV, il y�a une autre affaire, celle du logement qu�il occupe et c�est la raison pour laquelle il s�ent�te � d�naturer les faits�. De son c�t�, Boulaneb �num�re des �cas ne figurant pas sur les bilans de la FAV�. Un exemple ? �Le compte CCP qui ne figure sur aucun bilan, le Boston Wheiler qui a �t� vendu gr� � gr� et dont le montant a �t� empoch� cash, un hors bord qui a disparu depuis 99-2000 et le mat�riel vendu dont les revenus n�apparaissent sur aucun bilan�, r�v�lera Boulaneb. Des arguments que Azzoug, le pr�sident de la FAV, a �d�menti formellement�, en pr�cisant, toutefois, �en quoi ma responsabilit� est engag�e quand d�autres personnes ont �t� charg�es de mener ces transactions au nom de la FAV ?� ,riposte-t-il . Dans cette affaire o� toutes les parties estiment qu�elles sont dans leur droit, il n�y a apparemment pas de place pour l��quit�. Justement, qui doit r�tablir l�ordre en redonnant aux uns et aux autres leur du ? Boulaneb, lui, souhaite que �l�IGF s�implique �, alors que Azzoug est �serein, puisque le dossier est entre les mains de l�inspection g�n�rale du MJS�. C�est une question de temps, dit-on. Mais, justement, ce temps � qui profite-t-il ?
Aggoune Azzedine



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