R�gions Ouest : RELIZANE
ENTRE MARCHE INFORMEL ET ABSENCE DE CONTROLE
Le consommateur, l��ternelle victime


A chaque d�but de saison estivale, p�riode de tous les exc�s, l�Etat et le citoyen �d�noncent l�anarchie dans le commerce aussi bien pour ce qui est des prix, de la qualit� que de l�hygi�ne. Pourtant, ces ph�nom�nes persistent tout au long de l�ann�e pour cause de �laisser-aller�. Cette situation fait la part belle � toutes sortes de pr�dateurs.
Si l�on prend le march� des fruits et l�gumes, le plus gros des produits n�est pas factur�. Les quelques productions locales sont c�d�es au pied et ce mode de transaction offre toute latitude � l�acheteur d�alimenter le march� selon la demande potentielle et, par cons�quent de contr�ler et fixer des prix qui sont loin d��tre induits par le m�canisme de l�offre et de la demande. Pour les viandes blanches ainsi que les �ufs, le march� local est contr�l� par une poign�e de producteurs qui, comme le rapporte un commer�ant, �fixent les prix de vente � leur guise et les sugg�rent aux d�tailleurs autour d�un caf�. Pourtant, les contraintes de cette fili�re ont �t� lev�es, les int�r�ts et la modernisation auraient d� avoir une incidence sur les prix et leur stabilit�. Les viandes rouges et le poisson demeurent hors de port�e des petites et moyennes bourses, car ces secteurs font payer au consommateur leur manque d�investissement pour leur modernisation m�me si pour la viande, il est invoqu�... les al�as climatiques. Et l�absence de contr�le permet souvent une situation de quasi-monopole ou partage du march� en particulier pour le poisson. Dans tout cela, l�hygi�ne est absente ou n�glig�e. M�me la r�glementation mise en place concernant l�emballage, la dotation et l��tiquetage des produits sont transgress�s sans pour autant choquer qui que ce soit. Ainsi, bien que les probl�mes soient connus de tous, aucun effort notable n�est fourni au niveau local sinon pour juguler, du moins limiter ces pratiques qui empoisonnent la vie des citoyens et sapent les relations de confiance entre la population et l�administration telle la direction de la concurrence et des prix qui propose un num�ro vert aux citoyens, cela ne saurait �tre une fin en soi, � tout bout de champ, l�argument est que le ph�nom�ne est de dimension nationale.
A. Rahmane

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