R�gions Est : ANNABA
A�n Barbar, la r�surrection d�un village


A quelque 20 km de la commune de Sera�di (Annaba), le village de A�n Barbar rena�t de ses cendres apr�s une d�cennie qui a vu tous ses habitants l�abandonner suite aux menaces des terroristes qui avaient investi les lieux pour en faire leur quartier g�n�ral. Les populations qui avaient d�sert� le site avaient trouv� refuge au complexe sportif de Sera�di o� elles ont v�cu pr�s de trois ans dans des conditions insalubres et avaient bon gr� mal gr� support� cette situation dans l�espoir de retourner un jour dans leurs anciennes maisons.
En novembre 2004, dans une op�ration d�envergure � laquelle l�aviation avait particip�, l�arm�e a proc�d� au nettoyage des monts de l�Edough infect�s par la horde terroriste. Les forces de s�curit� avaient alors employ� les grands moyens pour d�loger ce qui restait de cette engeance sanguinaire. Dans leur retraite, les terroristes avaient tout d�truit, �coles, bureau de poste, dispensaire, maisons, la petite unit� de transformation de feldspath, la jet�e du port de p�che et avaient sem� des bombes un peu partout ; bref, rien n��tait rest� debout. Apr�s la �lib�ration� du village, les �l�ments de l�ANP avaient d�couvert le d�sastre. La reconstruction s�av�re difficile et les entrepreneurs rechignaient � ex�cuter les travaux de r�fection des routes et de toutes les infrastructures n�cessaires pour la �r�surrection� de cette localit�. Il a fallu le d�placement du wali et de tout l�ex�cutif � plusieurs reprises sur les lieux pour que les entreprises s�y installent et y travaillent. Dix mois plus tard tout ou presque a �t� refait et 70 logements flambant neuf ont �t� construits, des voies de communication et l�adduction d�eau potable ont �t� r�habilit�es. La derni�re visite effectu�e par le chef de l�ex�cutif, qui a inspect� les travaux r�alis�s, a encourag� les anciens habitants � retourner chez eux. La date du 30 juin a �t� fix�e pour le d�m�nagement des familles qui, maintenant, se sentent en s�curit� d�autant plus qu�une caserne de la garde communale et d�ores et d�j� op�rationnelle ainsi qu�un cantonnement de l�ANP quasi pr�sent dans toute la r�gion.
M. Rahmani



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2006/06/14/article.php?sid=39738&cid=21