R�gions Centre : BOUMERDES
PORTES OUVERTES SUR LA GENDARMERIE NATIONALE
S�adapter � la nouvelle criminologie et sensibiliser les citoyens


Les commandements du groupement de la gendarmerie de Boumerd�s et de l�Ecole sup�rieur des officiers de la gendarmerie des Issers dans la m�me wilaya ont d�cid� d�ouvrir les portes de leurs institutions distinctives en vue de renforcer davantage liens avec les citoyens pour les sensibiliser sur les grandes mutations d�ordre s�curitaire attendues dans les ann�es � venir.
Les activit�s des deux journ�es (15 et 16 juin) portes ouvertes ont d�but� au cheflieu de la wilaya o� les �l�ments du groupement avait envahi la maison de la culture Rachid-Mimouni pour exposer devant une foule nombreuse les statistiques et les moyens li�s aux activit�s des diverses unit�s de lutte contre la d�linquance et la criminalit�. L�exposition a �t� inaugur�e par le wali de Boumerd�s en pr�sence des autorit�s civiles et militaires de la r�gion. Par la suite, le public jeune et moins jeune avait envahi les stands pour s�enqu�rir des �quipements de lutte et surtout des m�thodes de recherches modernes des criminels. Incontestablement le succ�s est revenu � l�unit� d�intervention qui avait effectu� quelques d�monstrations. Lors de la r�ception, le commandant Barour Sahraoui, chef du groupement de Boumerd�s, a prononc� une courte allocution pour retracer l�historique de la cr�ation de ce corps de s�curit� � caract�re r�publicain qui, rappelle l�officier sup�rieur, se modernise � travers des programmes de formation, de dotation en �quipements et de mise � niveau. Par la suite, le commandant Barour a honor� les hautes autorit�s de l�APW, de la justice, de l�administration et de la s�curit�. D�autres commis de l�Etat et des membres de la soci�t� civile qui, dans l�ombre, accomplissent quotidiennement leur mission avec abn�gation, ont �t� �galement compliment�s. La veuve de Hamouche Rabah, ancien chef du bureau du quotidien Libert� � Boumerd�s, a re�u l�un des premiers cadeaux symboliques destin�s aux membres de la soci�t� civile pour honorer la m�moire du d�funt. �La gendarmerie veut �tre � jour avec l��volution de la criminologie et du crime organis� pour y faire face�, nous confiait le lieutenant-colonel Allioui, charg� de la communication � l�Ecole sup�rieur des officiers de la gendarmerie qui a organis� des activit�s, inaugur�es par le wali de Boumerd�s, en direction du grand public. Cr��e au d�but des ann�es 1990, cette �cole dispense, sur la base des besoins exprim�s par le haut commandement de la GN, des formations de haut niveau. Ces formations sont mixtes et durent trois ann�es pour les candidats titulaires de licence. Ces derniers sortent avec un grade sous-lieutenant pour rejoindre les unit�s sur le terrain. Quant aux candidats ayant les dipl�mes d�ing�nieur ils suivent une formation compl�mentaire de neuf mois pour �tre affect�s, avec le grade de lieutenant, dans de centres, g�n�ralement des laboratoires, sp�cialis�s. Toutes les admissions sont s�lectionn�es sur la base d�un concours d�entr�e. L��cole prend charge �galement des stages de recyclage et de mise � niveau en direction des officiers en exercice (formation d��tat-major) et r�cemment la formation de sous-officiers (sergents). Actuellement, un millier de stagiaires dont 80 filles est en formation. Quelques �l�ves officiers viennent des pays africains. R�guli�rement, la Gendarmerie nationale organise des activit�s de communication pour se rapprocher davantage du citoyen. En effet, h�rit�e du syst�me du parti unique la GN, r�put�e cloisonn�e et rigide, n�a pas eu le temps n�cessaire pour s�adapter au changement post 88 avant de se voir dans l�obligation de se jeter dans la bataille militaire pour la sauvegarde de la R�publique et la nation. A l�instar des autres corps constitu�s, elle a pay� ch�rement son combat contre l�int�grisme islamiste. Les t�ches de formation et de communication ont �t� quelque peu d�laiss�es pour se verser dans l�aspect militaire. Les �v�nements dramatiques du Printemps noir ont, malheureusement, relev� avec fracas le foss� qui se creusait dangereusement entre la population et ce corps de s�curit�. Depuis des corrections ont �t� faites ou sont en cours de r�alisation. certes, des insuffisances subsistent mais l�observateur neutre ne manquera certainement pas d�enregistrer que la conduite des affaires qui int�ressent la s�curit� des citoyens se fait avec plus de rigueur et de professionnalisme. De m�me que la communication avec la soci�t� s�est nettement am�lior�e. C�est incontestablement le meilleur communicateur parmi les autres corps constitu�s et l�administration. Plus important encore, l�encadrement est conscient que la GN doit s�adapter tr�s rapidement aux changements socio�conomiques en cours dans notre pays et � travers le monde pour faire de cette institution un v�ritable corps d��lite au service exclusivement de la loi.
Abachi L.

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