Actualit�s : REGHAIA
L�affaire de l�ex-maire et des deux �lus du MSP report�e au 4 juillet


Le proc�s en appel devant la cour correctionnelle de Boumerd�s, durant lequel devaient �tre jug�s l�ex-P/APC, Mouzaoui Ali, �lu en 1997 sur la liste du FLN, Bouiffer Rabah ex-imam de R�gha�a, anciennement chef du bureau du MSP dans la m�me ville, et Sa�b Lakhdar a �t� report� au 4 juillet 2006. Ces deux derniers accus�s ont �t�, rappelons-le, �lus en 1997 et r��lus en 2002 � ladite APC sur la m�me liste du MSP.
A la suite d�une lettre dat�e de juin 2002 et sign�e par 4 �lus de l�opposition du mandat pr�c�dent, le wali d�Alger avait d�pos� une plainte le 12 mai 2003 aupr�s de la cour de Boumerd�s � R�gha�a fait partie de la circonscription judiciaire de Boumerd�s � les trois repr�sentants du peuple ont �t� condamn�s, par le tribunal de la ville de Boumerd�s, chacun � une ann�e de prison avec sursis. Sur ce, le procureur g�n�ral de la cour de Boumerd�s qui avait estim� que le verdict avait �t� trop cl�ment avait introduit une cassation. En effet, la justice reproche selon l�acte d�accusation l�atteinte � la propri�t� d�autrui. D�lit r�prim� par l�article 386 du code p�nal. En clair, des lots de terrains et des logements ont �t� distribu�s par les mis en cause aux amis et aux relations politiques. La rumeur faisait �tat � l��poque (mandature de 1997 � 2002) d�attribution contre paiement de �bakchiche�. Dans cette affaire, les citoyens de la ville de R�gha�a ne peuvent que se poser des questions sur le contenu de la plainte qui aurait � en croire ces m�mes citoyens occult� les autres aspects de malversations enregistr�es et mises � l�actif du pr�c�dent ex�cutif qu�avait pr�sid� Mouzaoui, notamment le dossier se rapportant � l�entreprise intercommunale Epic Hersat qui g�rait entre autres le march� fort juteux de la commune: �En ce qui concerne le march� de la commune, il regroupe plus de 700 locaux. Par un simple calcul des revenus de location, nous constaterons un montant qui d�passe les 2,5 milliards de centimes. Malgr� cela, aucun dinar ne rentre dans le budget de la commune�, �crivaient dans leur lettre les 4 opposants. Effectivement, apr�s avoir enqu�t� sur le terrain, nous avions constat� ( Le Soir du 06/08/2002) que la diff�rence entre les recettes per�ues par la commune et les locations r�elles pay�es par les commer�ants, la diff�rence se chiffrait par milliards. Depuis, cette entreprise a �t� dissoute et ses bilans sont perdus, peut-�tre � jamais, dans les m�andres de la bureaucratie. Une autre affaire avait, dans son temps, fait couler beaucoup d�encre. Il s�agit de la construction de la salle omnisports de la localit�. Il �tait question de passation de march�s douteuse et de dilapidation des biens de l�Etat. Ce march� aurait �t� r�vis�, selon le document en notre possession, � la hausse pour 50% du montant initial. Pourquoi cette question n�a pas �t� soulev�e par les accusateurs ? Seconde constatation, en d�pit des faits reproch�s aux �lus du MSP et de la clart� de l�article 32 du code communal concernant les �lus poursuivis en justice, ces derniers continuent � exercer leur mandature rendue, pr�cis�ment par la d�cision de justice, ill�gale. Pire, l�un d�eux a �t� promu r�cemment au poste de vice-pr�sident de cette commune. Le wali d�l�gu� de Rouiba qui aurait approuv� la d�lib�ration sur cette d�signation aurait ainsi disqualifi� la d�marche du wali d�Alger qui avait d�pos� plainte.
Abachi



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2006/06/19/article.php?sid=39937&cid=2