P�riscoop : BAZOOKA
UNE DROITE AU CARRE
PAR MOHAMED BOUHAMIDI
mbouhamidi2001@yahoo.fr


Ces histoires d�erreurs dans les �nonc�s de math�matiques aux �preuves du baccalaur�at ne rassurent pas les parents. Elles n�ont pas suffi. Une association de parents d��l�ves, des professeurs et des sp�cialistes parlent d�erreurs aux �preuves d��lectronique. L�Office des examens d�ment. Des enseignants persistent et signent. Les auteurs des �nonc�s en �lectronique auraient commis trois fautes. Nous n�assisterons � aucune confrontation t�l�vis�e entre les partisans des deux th�ses.
Ce n�est pas dans les traditions. Conclusions provisoires : ces erreurs en �lectronique doivent �tre subtiles pour poser probl�me. A contrario, la reconnaissance officielle qu�il y avait bien erreur en math�matiques prouve que ces derni�res �taient grossi�res. Et donc facilement d�celables. Comment a-t-on choisi des personnes capables de commettre de telles erreurs pour pr�parer les �nonc�s ? Les arcanes de la pr�paration des sujets sont suffisamment opaques pour rendre difficile une r�ponse. Le secret absolu qui doit entourer les sujets y est pour quelque chose et il faut le respecter. Justement, ces contraintes nous laissent penser que le choix des enseignants aptes � penser et r�diger les sujets doit respecter des crit�res rigoureux. Est-ce le cas ? Et ce parent d��l�ve est en droit de protester. La mesure de bonifier de deux points les notes de math�matiques ne le satisfait pas. D�abord par son effet psychologique d�sastreux sur les candidats. Il avait pris soin de dire � ses deux enfants candidats qu�il ne prendrait pas un �chec �ventuel pour une catastrophe. Bonne r�action d�un p�re qui cherche par ses propos � diminuer le stress des �preuves et faire baisser cette tension pr�judiciable. Ensuite il a bien senti que ces erreurs entachaient le cr�dit d�un examen aussi important pour les lyc�ens et pour leurs familles. Mais enfin et surtout il ne comprend pas pourquoi l�id�e d�un bonus offert aux �l�ves devrait suffire. Sans enqu�te et sans sanction. Sans �tude des accusations des syndicats qui reprochent � l�administration d��carter des comp�tences sous pr�texte d�activit� syndicale. Mais sa r�volte tient � des choses plus profondes. Il se rappelle qu�� chaque catastrophe, le pouvoir utilise le m�me m�canisme. Il donne une compensation contre le silence. �Tiens et tais-toi. � Souvenez-vous.
M. B.

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