Actualit�s : MJS : RENCONTRE NATIONALE DES DJS
Guidoum �s�emploie � d�politiser le secteur�


Deux jours durant, samedi et dimanche derniers, � la salle de conf�rences de l�OCO, les DJS des 48 wilayas du pays ont �t� convoqu�s par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, aux fins d�arr�ter les mesures devant r�gir les relations entre le MJS et le mouvement associatif de jeunes et sportif durant la saison 2006-2007. Parmi les actions inscrites � l�indicatif du secteur de la jeunesse �l�implication dans l�enseignement des valeurs de la citoyennet� et du civisme aux jeunes�.
Sur cet axe, �la dotation des maisons de jeunes d�un statut fixant clairement leurs missions est non seulement imp�ratif, mais aussi en voie de finalisation�. Quant au sport, �c�est l�application des textes ex�cutifs d�coulant de la loi 04-10 relative � l��ducation physique et aux sports qui est inscrite en tant qu�axe prioritaire �. D�autres textes viendront compl�ter ceux promulgu�s jusque-l� : �Le statut de l�entra�neur, celui de l�entra�neur de haut niveau. Le statut type des ligues.� C�est la d�duction faite des interventions des diff�rents responsables centraux, qui se sont succ�d� lors de la s�ance de cl�ture. Guemamr Kamal, directeur du sport d��lite et de haut niveau ; Adhimi Badreddine, directeur de la jeunesse ; Rouibi, directeur de la formation ; Mlle Hadj A�ssa, directrice de la planification ; Bara, charg� des finances, ont r�sum� les pr�occupations des pouvoirs publics, les DJS, au niveau local. Suite � quoi, Yahia Guidoum a eu � formuler ses orientations et ses directives. Des directives qu�il veut imm�diates. Il somme ses repr�sentants locaux �d�engager des journ�es d�explication en direction des associations de jeunes et celles de sport d�s mardi (hier, ndlr) et dont un rapport d��tape doit parvenir mercredi prochain�. Guidoum ne s�arr�te pas l� : �La prochaine saison 2006-2007 est l�ann�e de la formation.� L�instruction est formul�e sur un ton grave. Elle est r�p�t�e quatre fois. S�agissant des personnels, le ministre de la Jeunesse et des Sports, face aux besoins exprim�s en la mati�re, �demandera plus de postes budg�taires�. Toutefois, �les fonctionnaires recens�s pr�sentement doivent b�n�ficier des recyclages et des actions de formation continue�, mart�le-t-il encore. Insistant plus : �Maintenant vous avez l�instrument juridique, alors appliquez la loi, rien que la loi.� Sur sa lanc�e, Guidoum s�attaque frontalement � un autre volet, quoique jusque-l� non �voqu� par ses pr�d�cesseurs, celui liant le mouvement associatif avec les partis politiques. Des liens partisans, en fait. L�estocade est donn�e en direction des DJS : �Gare � ceux qui changeraient d�habits en agissant en faveur des partis politiques lors des prochaines joutes �lectorales, en influen�ant ou en se laissant influencer.� Et de pr�ciser : �Notre r�le est aupr�s de la jeunesse, on n�est pas partisan.� �Vous et moi, notre parti est l�Alg�rie�, r�pliquera-t-il. �Spontan�ment�, l�assistance applaudit la mise en garde. Guidoum poursuit : �Le secteur doit �tre d�politis� �, puis l�ve la s�ance. D�cid�ment, 2006-2007 sera une saison pleine. Nombreuses sont les mesures annonc�es : le plan de relance du sport scolaire et universitaire, les textes d�finissant les missions des maisons de jeunes, l�application des textes d�application pr�vus par la loi sur le sport,la formation, le tout hors de l�influence politique, les Jeux africains et les Jeux afro-asiatiques. En somme, le MJS s�emploie � �difier une politique de la jeunesse et des sports d�politis�e. Autrement dit, une politique sectorielle et non un secteur politis�. Reste � savoir maintenant si tous les leviers du pouvoir l�entendent de cette oreille. Bouteflika, le pr�sident de la R�publique, l�a, en tout cas, signifi� clairement aux pr�sidents respectifs du MCA et de l�USMA, � l�issue du match de la finale de la Coupe d�Alg�rie de football, jeudi dernier. Le start est donn�. D�licate est la mission de Guidoum dans le secteur. Les heurts ne manqueront certainement pas. Mais, voil� qui est clair, les DJS sont d�sormais �difi�s. Pas de trafic� d�influence.
Aggoune Azzedine

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