Actualit�s : Djaballah accuse Belkhadem

Kamel Ghimouze - Constantine (Le Soir) - Informelle, la rencontre tenue dans la soir�e de lundi � Constantine a �t� n�anmoins ponctu�e par un communiqu� au nom des pr�sents, reconduisant en quelques lignes, la substance de l�intervention de Djaballah. Une sortie impr�vue, intervenue suite aux fun�railles d�un proche compagnon et non moins co-fondateur avec Djaballah et autre Boukhamkham de �la Djama� en 1974, Idriss Bezzar en l�occurrence.
Ev�nement qu�il mettra � profit pour son entr�e en mati�re en relevant qu�il �tait impensable � cette �poque-l�, sous un r�gime tenu par une poign�e de fer par feu Boumediene et la pr�dominance de la pens�e communiste de r�sister aux harc�lements en tout genre. �Nous avons tenu devant le pire avant l�av�nement du pluralisme et ce ne sont gu�re des obstacles de ce genre qui vont arr�ter notre marche. Djaballah n�est pas seul. Djaballah n�est plus l��tudiant na�f qu�il �tait�, dira-t-il d�embl�e. Il oppose � ceux qu�il identifie comme �tant �les ennemis du projet islamique� une d�termination sans faille pour poursuivre ses activit�s car fera-t-il remarquer �les voies et moyens pour ce faire ne manquent pas�. La d�cision de justice rendue le 12 juin dernier aurait, selon lui, dop� le capital sympathie de son mouvement dans les milieux populaires. Une d�cision qu�il qualifie d�arbitraire et inique d�abord pour des raisons purement juridiques car, selon lui, �tant d�missionnaires pour certains et exclus par les instances l�gitimes du parti pour d�autres, les plaignants ne jouissent pas de la qualit� requise sur le plan l�gal pour introduire quelque requ�te que ce soit aupr�s de la chambre administrative qui, elle, est incomp�tente pour statuer dans cette affaire tant la personne morale incarn�e par le minist�re de l�Int�rieur, seul habilit� � r�cuser le fonctionnement des instances du parti, s�est prononc�e � deux reprises � travers des m�moires �crits renvoyant le traitement des questions soulev�es par les dissidents aux instances du parti, soit, il s�agirait d�une affaire interne au MRN. Aussi, le verdict rendu est consid�r� par Djaballah comme une atteinte gravissime � l��gard de la justice alg�rienne. �Une atteinte dont l�enti�re responsabilit� incombe au premier magistrat du pays garant de la bonne marche des institutions et de l�application des lois de R�publique�, affirme l�orateur. Il y d�c�le �galement une volont� manifeste de museler les partis de l�opposition et un recul par rapport aux acquis d�mocratiques et � la pluralit� politique. Selon ses termes, �la conspiration dont est victime son parti tend � attenter � la stabilit� et pousse volontairement au pourrissement tant ces deux conditions arrangent leurs ambitions et occultent leurs basses man�uvres. Sans le citer , Djaballah accuse le FLN de Belkhadem d��tre derri�re �ce complot� et invite son auditoire � r�pondre � des questionnaires. � A qui profite une crise au sein du MRN ? Qui d�tient des pouvoirs contraignants des juges � prononcer des verdicts antinomiques � l�esprit de la loi et aux convictions de justice ?� Il r�pond sans ambages : �Un courant influent qui s�oppose � l�aboutissement de notre projet et qui veut � tout prix faire passer le projet de la r�vision constitutionnelle en muselant les voies discordantes.� L�enjeu serait �galement �lectoraliste, selon lui, consid�rant le fait que son parti �demeure la premi�re force d�opposition dans le pays appel�e � consolider davantage son rang apr�s l��chec cinglant de leur alliance pr�sidentielle�.
K. G.

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