La ville de Saïda, à l’instar d’autres villes du pays, vit une montée
inquiétante de la délinquance avec des délits commis tous les jours. Samedi
dernier, une femme d’origine malaisienne, qui a préféré rester vivre à Saïda
avec ses deux enfants depuis le décès de son mari, d’origine algérienne,
vaquait à ses occupations quand deux personnes âgées de 38 ans et 23 ans à
bord d’une Mazda l’accostent, l’agressent et la délestent de son sac à main
contenant des devises, papiers administratifs et un téléphone portable et la
violent.
Ce scénario est devenu monnaie courante depuis, malgré les
descentes quotidiennes de la police et de la Gendarmerie nationale dans les
quartiers réputés “chauds”. Cet état de fait a pris de l’ampleur par rapport
aux années précédentes, dit-on. Saïda vit au rythme des agressions physiques
et divers vols. Face à cette criminalité en hausse, les retraitées-dames
sont la cible privilégiée de ces malfrats dont la plupart des “ruraux” qui
mettent en confiance leur “proie” avant de la molester. Il est vrai aussi
que les psychotropes ou tout autre forme de drogue ont envahi le terrain et
sont l’une des causes principales des agressions physiques suivies de vols.
Le citoyen passif, malheureusement, est en quelque sorte complice de ces
agissements qui sont encouragés par une “grâce” programmée à l’avance et
bien “étudiée” par les malfaiteurs. Silence, on traque, toute la ville en
parle ! Mohamed Ben Amine
INTOXICATION ALIMENTAIRE
20 étudiants hospitalisés
Vingt étudiants de la résidence universitaire de Haï Zitoun dans la
wilaya de Saïda ont été évacués en urgence en fin d’après-midi de lundi
dernier vers l’hôpital Ahmed- Medeghri. Ces étudiants qui habitent dans un
immeuble que l’on nomme “Précaire” situé dans la nouvelle cité “Zitoun” ont
commencé à ressentir des douleurs au ventre puis ont été saisis de
vomissements après qu’ils aient mangé du poulet. Les informations que nous
avons pu recueillir difficilement, faut-il le souligner auprès de
l’administration, tendent à confirmer qu’il s’agit bien d’une intoxication
alimentaire. Toutefois, d’autres sources font état de la probable existence
d’une autre cause, entre autres celle d’une eau dont la qualité, selon
nombre de citoyens de ce quartier, est fort douteuse. A l’appui de leurs
propos, ils citent les nombreux cas souffrant de diarrhées et de
vomissements qui ont été signalés ces derniers jours. Cette thèse n’est
cependant pas partagée par l’ensemble des riverains qui font remarquer que
si tel était le cas ce sont tous les habitants de la cité qui auraient été
touchés. L’on a appris par ailleurs, que sur les 20 étudiants hospitalisés
seuls 3 ont été gardés sous surveillance médicale.
M. B. A.