Actualit�s : FARID BENYAHIA, ECONOMISTE
�L�adh�sion � l�OMC ne peut �tre que b�n�fique�


L��conomiste Farid Benyahia, auteur d�un ouvrage traitant de L�Impact de l�adh�sion de l�Alg�rie � l�Organisation mondiale du commerce (OMC),a �t� l�invit� hier du forum du quotidien El Moudjahid. Au cours de cette rencontre, l��conomiste a estim� que l�adh�sion de l�Alg�rie � cette organisation mondiale �ne peut �tre que b�n�fique� dans la mesure o� elle permettra de mettre � niveau l�outil national de production et par cons�quent aligner l��conomie alg�rienne sur les standards internationaux.
Toutefois, Farid Benyahia soulignera la n�cessit� d�aller vite dans le processus d�adh�sion. Un �norme retard est en effet accus� dans ce sens, puisque les n�gociations ont d�marr� en 1994. Un retard qui, selon l�invit� du forum, est en partie d� � l�existence d�un probl�me de communication et d�information entre les sph�res d�cisionnelles et les op�rateurs �conomiques, organisations patronales et autres �conomistes. Pour y rem�dier, l�invit� du forum pr�conise l��largissement du d�bat sur cette question d�adh�sion � l�OMC � tous les partenaires (parlementaires, journalistes, �conomistes, repr�sentants de la soci�t� civile�). Farid Benyahia a par ailleurs mis en exergue l�importance du parach�vement de privatisation tout en acc�l�rant le processus. Celle-ci peut �tre totale pour certaines entreprises publiques d�faillantes qui repr�sentent 45% du nombre global des entreprises publiques ou bien une ouverture partielle du capital pour d�autres (banques, Cnan, Air Alg�rie�). �Une ouverture du capital avec comme condition le maintien de l�Etat comme actionnaire majoritaire dans le capital �, pr�cise Farid Benyahia en indiquant � ce propos que �55% des entreprises publiques nationales peuvent retrouver les chemins de la croissance (dont 42% soit 381 entreprises viables et disposant d�un potentiel de croissance certain). Le conf�rencier insistera �galement sur le fait que �l�Etat doit accompagner le secteur priv� dans son d�veloppement et subventionner l�agriculture� car, ce sont, poursuit-il, �les futurs cr�ateurs d�emplois et de richesses�.
L. M�rad

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