Sous le slogan �Pour une formation qui r�pond aux pr�occupations de l�entreprise�, le centre universitaire d�El-Anasser a organis� le premier forum sur l�universit� et les entreprise s�conomiques en la pr�sence des autorit�s locales, du personnel p�dagogique des facult�s et de certains op�rateurs �conomiques de la r�gion r�duits � la simple figuration.
Au menu : des interventions d�une demi-heure chacune de quelques sp�cialistes de la question et des ateliers de travail entre les conf�renciers et les industriels, qui s�inscrivent dans la logique de la strat�gie �tatique dans le d�veloppement de la qualit� de la formation de fa�on � cr�er des interactions op�rationnelles dans le cadre d�un partenariat entre le p�le de la formation et celui de la production. La premi�re conf�rence anim�e par le Dr S. A�del a port� sur le th�me : �Objectifs et perspectives du syst�me licence-master-doctorat (LMD), r�le du partenariat universit�-entreprise dans la formation professionnalisante� commencera par une interrogation autant int�ressante qu�inqui�tante : l��tudiant fera-t- il confiance � ce nouveau syst�me apr�s l��chec des r�formes de 1971 et 78 ? �Seule la mondialisation semble constituer un argument assez solide�, expliquera le conf�rencier lequel confirmera l�efficacit� du LMD qui offre � l�apprenant la possibilit� de passer d�un syst�me tubulaire d�un syst�me r�seau en termes de formation. Dans ce sens, l��tudiant aurait l�avantage de choisir sa propre formation gr�ce � la capitalisation des cr�dits, un d�tail qu��clairera le Dr Hadafa, SG de l�universit� lequel parlera de la formation d�un syst�me de transfert des cr�dits (FCTS) bas�e sur la quantit� d�heures comptabilis�es (environ 180 points pour une formation de 3 ans, soit 30 heures par semestre), ce qui permettrait � l��tudiant de poursuivre son cursus dans n�importe quelle universit� �trang�re (protocole de Bologne). L��tudiant qui suit une licence nouveau r�gime dans les domaines ST, SN et MI (sciences techniques, sciences de la nature, maths-informatique) profitera de la nouvelle strat�gie p�dagogique en 2007 encha�ne le Dr A�del lequel conclura que l��tudiant serait situ� dans une logique triple : son statut, un savoir (l�universit�) et un savoir-faire (l�entreprise). Selon le Dr S. Atia, pr�sident du premier atelier qui �voquera deux th�mes : �La place de l��lectronique dans le d�veloppement de l�industrie locale� (Mme W. K a r a - M o h a m e d ) , �Economie de l��nergie dans les entreprises industrielles� (A. Iratni), l�universit� vise le recyclage des techniciens et ing�nieurs sur place en fonction des besoins du march� local mais aussi la prise en charge des cadres en collaboration avec les entreprises. L�ex-recteur de l�universit�, le professeur N. Chelali pr�sidera le deuxi�me atelier qui abordera trois th�mes en rapport avec la nouvelle approche d�enseignement de l�informatique (A. Boubatra), le financement de l�innovation des PME (Dr H. Rahim) et la mod�lisation du proc�d� de d�cantation des boues de m�taux lourds (M. Boubatra), en ce sens, le professeur affirme que les eaux en provenance du barrage de A�n-Zada destin�es � l�alimentation de la population locale sont charg�es de fer, ce qui n�est pas le cas des eaux destin�es � la ville de S�tif pourtant en provenance de la m�me source ! A propos du forum, le Dr Benda�s, recteur du centre, se prononcera favorablement en affirmant que la rencontre avait drain� un nombre important de sp�cialistes des questions de l�actualit�, idem pour H. Mekhalfi, pr�sident du forum, et A. Khoudour, vice-recteur de la planification, deux porteurs d�eau qui ont dirig� d�une mani�re professionnelle les d�bats du jour. La repr�sentante du minist�re qui faisait figure d�honneur dans le forum avait d�clar� que sa pr�sence n�est qu�officieuse et qu�elle ne pouvait se prononcer bri�vement que sur le cadre organisationnel, reconnaissant qu�il �tait � la hauteur de l��v�nement.
Sa�d�ne Ammara

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