Sp�cial Coupe du Monde 2006 : BILAN DES HUITIEMES DE FINALE
LA TENDANCE DE FOND DU MONDIAL 2006 CONFIRMEE
Les favoris au rendez-vous, logiquement


Les quarts de finale, o� figurent notamment l'Allemagne, l'Argentine, l'Angleterre, l'Italie, le Br�sil et la France � soit 15 des 17 titres de champions du monde de football �, confirment la tendance de fond du Mondial-2006 : qu'ils brillent ou non, les favoris sont au rendez-vous.
A l'exception de l'Uruguay (deux titres), non qualifi� pour la phase finale en Allemagne, tous les anciens vainqueurs de l'�preuve sont ainsi pr�sents. Apr�s l'�h�catombe� des favoris du Mondial-2002 � Argentine et France �limin�es au 1er tour, Italie en huiti�me �, la logique a repris ses droits. Le S�n�gal, la Turquie, la Cor�e du Sud et les Etats-Unis, �tonnants quarts de finalistes il y a quatre ans, ne sont plus l�. Cette ann�e, la pr�sence du Portugal, vice-champion d'Europe, n'a rien de surprenant. Seule celle de l'Ukraine d'Andrei Shevchenko � qui a �limin� la Suisse en 8e �, pour sa 1re participation, est un peu plus inattendue et rappelle celle de la Croatie au Mondial-98.
Hi�rarchie renforc�e
Six pays europ�ens et deux pays sud-am�ricains en quarts: la mondialisation du football a ses limites. A la faillite de l'Asie (Japon, Cor�e du Sud) et de l'Am�rique du nord et centrale (Etats-Unis, Mexique) s'est ajout�e celle de l'Afrique, avec la seule pr�sence du courageux Ghana en huiti�mes, �limin� par le Br�sil. Autant d'outsiders qui, sur la lanc�e de 2002, comptaient bousculer la hi�rarchie. Peine perdue. La p�riode de repos impos�e par la Fifa � tous les internationaux avant le d�but de l'�preuve, suite � l'�dition 2002 o� nombre de stars �taient apparues au bout du rouleau, a sans doute jou� un r�le dans ce r��quilibrage. Tout comme la m�fiance accrue envers des �petites �quipes� qui n'en sont plus. Le seul v�ritable �naufrage� est � mettre au compte de la Serbie-Mont�n�gro, incapable de contrer l'enthousiasme argentin et battu 6 � 0 au 1er tour. Une d�faite sans doute �piph�nom�nale pour le football de l'ex-Yougoslavie. En revanche, si les favoris ont assur�, ils ne l'ont pas tous fait avec la m�me assurance, ni le m�me brio. Au terme des huiti�mes, l'Allemagne, l'Argentine et le Br�sil sont les trois s�lections � avoir s�duit, sans toutefois tout �craser non plus. Le pays h�te, port� par la fra�cheur et l'enthousiasme de son public, fait forte impression. Seul b�mol : il ne s'est pas encore frott� � une tr�s grande nation. L'occasion lui sera cependant donn�e en quart face � l'Argentine � Berlin. Apr�s avoir tutoy� la perfection au 1er tour, les Argentins sont redescendus de leur nuage en 8e. S'ils se sont impos�s face � des Mexicains accrocheurs, c'est essentiellement gr�ce � l'exploit de Maxi Rodriguez.
Ronaldo d�passe M�ller
Le Ghana a fait de son mieux contre le Br�sil. Mais que faire face � l'armada offensive br�silienne, symbolis�e par un Ronaldo retrouv� ? Avec 3 buts depuis le d�but de l'�preuve, il a d�j� battu un record mythique, celui de l'Allemand Gerd M�ller, qu'il a d�pass� d'une unit� au classement des meilleurs buteurs de l'histoire de la Coupe du monde (15 buts). L'Angleterre, elle, est pass�e sans gloire face � l'Equateur, s'en remettant � un coup franc de Beckham (1-0), imit�e par l'Italie qui s'est qualifi�e in extremis gr�ce � un penalty, contest�, transform� par Totti dans les ultimes secondes des arr�ts de jeu (90+5). La France, elle, apr�s un premier tour extr�mement m�diocre, s'est montr�e bien plus inspir�e pour battre l'Espagne (3-1) lors du dernier 8e mardi soir. Les Bleus, pourtant men�s au score, ont ensuite pris le dessus gr�ce � Rib�ry, Vieira et Zidane, les trois buteurs. L'Espagne, une des �quipes les plus s�duisantes du 1er tour (8 buts), n'y a rien pu. Enfin, le Portugal, s'il s'est qualifi� face aux Pays-Bas, c'est au terme d'un match qui restera dans l'histoire pour une mauvaise raison: l'arbitre russe Valentin Ivanov a distribu� 16 cartons jaunes et quatre rouges, soit en moyenne un carton toutes les 4 minutes et demie, nouveau record absolu en Coupe du monde. Le penalty de l'Italie et les quatre expulsions de M. Ivanov ont continu� d'alimenter les pol�miques autour de l'arbitrage, tr�s contest� depuis le d�but du Mondial.

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