Les chiffres d�hier se sont chahut�s. Il fallait lire qu�un professeur fran�ais de lyc�e touche deux mille huit cent (2.800) euros. J�esp�re que vous avez corrig� de vous-m�mes. Chez nous l�augmentation de salaire � peine annonc�e pose d�j� probl�me. Les ministres semblent incapables de prendre langue avec les enseignants ou les v�t�rinaires gr�vistes.
Si augmentation il y a, ils devront pouvoir l�annoncer � leurs personnels, en tout cas r�percuter aux syndicats une information pr�cise et chiffr�e pour amorcer une fin des conflits. Il faut croire qu�ils ne sont pas suffisamment associ�s pour jouer ce r�le politique. Nuage suppl�mentaire, le coordinateur ouest du Cnes est une nouvelle fois entendu par le juge d�instruction. Il appara�t que les pouvoirs publics ne sont pas pr�ts � faire un geste et arr�ter la proc�dure judiciaire. A moins qu�ils veuillent utiliser cette augmentation de salaire pour isoler les militants et les r�primer plus facilement. Mettre fin � toute contestation sociale, quel r�ve ! Nous n�entendrons plus ces voix discordantes qui affirment que tout ne va pas bien dans le pays. Tout doit aller bien puisque les responsables le disent m�me si, par ailleurs, la voix la plus autoris�e du pays les accuse de tous les retards et de toutes les d�ceptions. A moins que le citoyen de base n�ait pas le droit d��tre d��u. Deux syndicats des enseignants du secondaire affichent d�j� leurs d�saccords avec les augmentations propos�es. Elles sont les bienvenues mais ils avaient demand� autre chose. Car, malgr� les promesses du gouvernement, les am�liorations restent � la limite du symbolique. De quoi payer la facture de gaz et d��lectricit� pour les plus chanceux ou les mieux lotis, c�est selon. Cela emp�chera- t-il les travailleurs d�approuver massivement les prochains projets du pouvoir ? Pas du tout ! Ils voteront pour comme un seul homme. C�est du d�j� vu mais l�action syndicale se situe bien au-del�.
M. B.

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