�Il �tait temps !� Trois mots l�ch�s par ceux que nous avons rencontr�s avant-hier dans l�enceinte et � la p�riph�rie de la nouvelle a�rogare internationale Houari- Boumediene, op�rationnelle depuis le 1er juillet 2006. Trois mots pour dire la longue attente et le soulagement de tous ceux qui, pour une raison ou une autre, ont jusque-l� fr�quent� l�a�roport d�Alger.
�Je suis heureux de pouvoir entrer sans contrainte aucune pour attendre ma famille qui rentre de Paris. Avant, j�appr�hendais chaque d�placement, quand je ne voyageais pas�, commente un jeune Alg�rois qui raconte son calvaire et comment il �tait �tenu en respect � , des heures durant, au seuil de l�entr�e d�parts et arriv�es de l�a�roport. Dans des conditions climatiques des plus rudes. Depuis samedi, les choses ont chang�. L�acc�s � la nouvelle a�rogare d�Alger, qui devra �tre inaugur�e dans deux jours par le pr�sident de la R�publique, est libre. Sauf pour nous autres journalistes qui, pour les besoins du reportage, un laissez-passer d�livr� par la police est obligatoire. Bien que muni du document en question, un jeune officier de police fait avec nous le �tour du propri�taire�. L�infrastructure est s�duisante ! Un avis partag� par les passagers et le personnel de l�a�roport, heureux de travailler dans un cadre agr�able. De l�avis de tous, l�infrastructure n�a rien � envier � celles de nos voisins. Le nouvel a�roport d�Alger peut m�me rivaliser avec certains a�roports de grandes villes europ�enne. Si bien que nous avons presque �honte� de jouer les trouble-f�tes en relevant certaines lacunes. Des insuffisances que l�on mentionne pour que l�a�roport d�Alger ne se r�sume pas � un simple agencement de compartiments. Les lacunes � mettre sur le compte �du changement� de structure. Du moins, c�est ainsi que fonctionnaires de police, des douanes, d�Air Alg�rie et de l�EGSA expliquent le cafouillage qui a caract�ris� la premi�re journ�e de l�exploitation de cette a�rogare qui a mis plus de trente ans pour offrir � la capitale un a�roport international digne d�Alger. Scind� en deux compartiments, avec chacun deux arriv�es et deux d�parts, le b�timent est remarquable, attrayant et moderne. Une aile est r�serv�e � la compagnie nationale, l�autre aux compagnies �trang�res. On y acc�de directement par une bretelle de l�autoroute. Un tron�on � l�embellissement duquel on travaillait samedi d�arrache-pied. Il en �tait de m�me au parking non encore totalement r�ceptionn�. L�acc�s y �tait d�ailleurs tr�s serr�, et rendu impossible pour une question de pr�rogatives. Une mise au point s�impose pour �viter les �chauffour�es dont nous avons �t� t�moins avant-hier en fin de matin�e apr�s que l�acc�s gratuit eut �t� refus� � un v�hicule de diplomate n�es entre un policier et un citoyen qui voulait juste d�poser devant l�entr�e d�part un parent. La m�me mise au point est n�cessaire � l�int�rieur de l�a�roport. Fort d�un avertissement qui d�entr�e rappelait l�interdiction de fumer dans l�enceinte de l�a�roport international en pr�cisant qu�un espace fumeur a �t� am�nag�, une dame a eu maille � partir avec un passager qui fumait dans un caf�. Ce dernier avait cherch� en vain le coin en question. Il n�y en avait pas encore. Pas de poubelles, non plus. Un effort est � faire en mati�re de signalisation. Nous ne sommes pas oblig�s � chaque fois d�interpeller un agent pour aller vers les formalit�s de police une fois l�enregistrement fait. Ni pour chercher les services douane pour une d�claration avant enregistrement. Sinon l�op�ration enregistrement toutes destinations confondues, sur les vols de la compagnie nationale, n�a pas chang�. Le m�me circuit dans un espace plus grand. Les escaliers qui m�nent vers les formalit�s de police et de douane laissent d�couvrir une fois termin�s une �belle vue� de l�espace attente, arriv�e, enregistrement et la multitude de boutiques qui se trouvent au rez-de- chauss�e. La Paf pass�e, la salle d�embarquement est immense et agr�able. Les duty-free sont en am�nagement. L�acc�s � l�appareil est direct. Finis les bus et les reconnaissances de bagages. Les retards, c�est une autre histoire. En somme, la nouvelle a�rogare d�Alger peut faire notre fiert�. Elle offre une tr�s belle vitrine de notre pays pour peu que l�on sache l�entretenir. L��tat des sanitaires que nous avons eu � visiter samedi dernier � 14 heures nous fait craindre pour cette superbe �nouvelle� b�tisse dont l�histoire de la construction devrait conna�tre son �pilogue ce mercredi 5 juillet.
S. A.

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