Actualit�s : REGLEMENTATION DES EAUX MINERALES
Date-butoir le 30 novembre


Le compte � rebours pour les producteurs des eaux min�rales a commenc�. Ils ont jusqu�au 30 novembre pour se conformer aux dispositions r�gissant leurs produits. Un d�lai de six mois � partir du 1er juin leur a �t� accord� par le minist�re des Ressources en eau. A partir de cette date, des mesures coercitives seront prises.
Meriem Ouyahia - Alger (Le Soir) - De nouvelles marques cens�es �tre des eaux min�rales pullulent sur les �tals. Une situation qui d�route les consommateurs ne sachant � qui se fier. Depuis 2004, une nouvelle r�glementation est entr�e en vigueur pour cadrer cette question vitale. Ce n�est que le 22 janvier dernier qu�un arr�t� interminist�riel y r�f�rant a �t� publi�. Il fixe les proportions d'�l�ments contenus dans les eaux min�rales naturelles et les eaux de source ainsi que les conditions de leur traitement ou les adjonctions autoris�es. Quatre ministres ont sign� cet arr�t�. Il s�agit du ministre des Ressources en eau, du Commerce, de la Sant� et de l�Industrie. Trois autres textes devront �tre publi�s prochainement. L�un pour le conditionnement par le minist�re de l�Int�rieur. Le second relatif aux vertus th�rapeutiques de l�eau par le d�partement de Tou. Le dernier concerne les eaux mixtes, � savoir thermales et min�rales. �Ces trois textes ne g�nent nullement le cadrage de cette eau et ne posent pas le probl�me de classification�, a-t-on expliqu� au niveau du minist�re des Ressources en eau. Diff�rencier l�eau min�rale de l�eau de source n�est pas ais�. La premi�re doit avoir des vertus th�rapeutiques contrairement � celle de table. A l�article 10 de cet arr�t�, il est stipul� que �les �tiquettes appos�es sur les bouteilles d�eau min�rale naturelle et/ou d�eau de source doivent comporter les mentions suivantes : les proportions en nitrates, nitrites, potassium, calcium, magn�sium, sodium, sulfates chlorures, PH, r�sidus secs contenus par les eaux concern�es�. Aussi, si le produit contient plus de 1 mg/1 de fluorure, les producteurs des eaux min�rales doivent mentionner : �Ce produit ne convient pas aux nourrissons, ni aux enfants de moins de sept (7) ans pour une consommation r�guli�re. � 53 demandes de conformit� Le minist�re des Ressources en eau �tudie actuellement 53 dossiers de demandes de concession d�exploitation d�eau min�rale naturelle et d�eau de source. C�est ce qu�a indiqu� le sous-directeur de l�exploitation au sein de ce d�partement, Fadli Hadjarssi. Ceci depuis l�installation de la commission permanente des eaux min�rales naturelles et des eaux de source en septembre 2004. �Parmi les 53 dossiers figurent des exploitants exer�ant d�j� et doivent se conformer � la nouvelle r�glementation�, a-t- il indiqu�. Il s�agit de 17 exploitants dont 4 ont eu l�approbation du minist�re des Ressources en eau. 26 autres suivent la proc�dure de conformit� et les 10 restants sont de nouveaux projets ayant d�pos� des demandes. �Plusieurs secteurs sont concern�s par cette proc�dure d�o� la n�cessit� de se coordonner �, a pr�cis� notre interlocuteur. Les examens portent sur des �chantillons pr�lev�s au point d'�mergence et visent des param�tres physiques, physico-chimiques et microbiologiques. Ils sont par la suite analys�s par deux laboratoires de toxicologie de Pasteur et de Maillot. Les examens physiques et physico-chimiques doivent comporter la d�termination, entre autres, du d�bit de la source, de la temp�rature de l'eau � l'�mergence, de la temp�rature ambiante et des rapports existant entre la nature des terrains et la nature et le type de la min�ralisation et de la toxicit� de certains des �l�ments constitutifs de l'eau. Selon l�article 6 de l�arr�t� interminist�riel, les analyses, les fr�quences et lieux de pr�l�vement des �chantillons doivent correspondre � deux phases. Celle de reconnaissance, les analyses concernent tous les param�tres physiques, physico-chimiques et microbiologiques. Deux analyses doivent �tre effectu�es durant une campagne avec deux p�riodes diff�rentes, une en avril, mai et l'autre en septembre, octobre. Pour la phase concession, les analyses visent � v�rifier la stabilit� de la composition de l'eau min�rale naturelle en ses constituants essentiels et ses caract�ristiques. Des proc�dures devant prot�ger la sant� des consommateurs. En attendant la date-butoir, ils doivent choisir minutieusement leur eau min�rale.
M. O.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable