Actualit�s : NEGOCIANT SON ADHESION A L'OMC
L�Alg�rie doit afficher une volont� politique claire


L�adh�sion de l�Alg�rie � l�Organisation mondiale du commerce (OMC) pourrait ressembler � cette Arl�sienne qu�on ne voit jamais. Une �ventualit� nulle si notre pays qui n�gocie cette adh�sion depuis 20 ans environ affichait r�ellement une volont� politique claire � ce sujet. C�est en tout cas le credo affich� par l�expert �conomiste, Mouloud Hedir, qui a pr�sent�, lors d�une journ�e d��tudes sur �le commerce ext�rieur : �thique et enjeux�, organis�e mardi dernier � l�Institut d��conomie douani�re et fiscale (IEDF), � Kol�a (wilaya de Tipaza), une communication sur �la production pharmaceutique alg�rienne, dans le contexte des accords OMC�.
Selon cet expert, notre pays devrait faire conna�tre les r�gles r�gissant cette organisation multilat�rale, appr�cier la nature et impacts �ventuels de ces r�gles sur la production nationale, notamment pharmaceutique, et s�organiser, en cons�quence, pour mieux appliquer ces accords dans nos int�r�ts. En fait, pour cet expert, la question ne se pose pas en termes de d�lais, en d�autres termes, � quand l�adh�sion ? A quand le prochain round de n�gociations ? Mais en termes d�efficacit� dans le processus de n�gociation. En ce sens, tout en adoptant une position de souplesse, non dogmatique, dans le contexte international marqu� par un jeu serr� entre protectionnisme �conomique et mondialisation, notre pays doit �tre vigilant en ce qui concerne certaines contingences que ses partenaires pourraient vouloir ou chercheraient � lui imposer. Ce faisant, cet expert s�est interrog� sur l�existence r�elle d�une volont� alg�rienne de conserver et de prot�ger son industrie pharmaceutique, comme le fait la Tunisie, membre pourtant de l�OMC. Cela d�autant que la facture en m�dicaments ne cesse de cro�tre pour l�Alg�rie dont les besoins sont import�s � 68% selon les chiffres avanc�s lors de ce s�minaire par le Pdg de Saidal, Ali Aoun, qui a plaid� pour la promotion du m�dicament g�n�rique, en encourageant sa prescription et sa consommation et sa production, ainsi que pour une vision claire, en termes de strat�gie industrielle que de choix �conomiques. Cela �tant, cette journ�e d��tudes, plac�e sous le patronage du ministre des Finances, Mourad Medelci, et du pr�sident du Haut Conseil islamique (HCI), Cheikh Bouamrane, marqu�e notamment par la pr�sentation des projets multisectoriels ambitieux du groupe Cevital, a permis de d�battre, outre de la probl�matique de la politique de sant� et du m�dicament, de plusieurs enjeux li�s au commerce ext�rieur de l�Alg�rie. Et notamment de la question de l�absence dans notre pays de la flexibilit� �conomique, un concept �clair� par l�expert Ali Boukrami, professeur au sein de l�IEDF, et qui a relev�, entre autres id�es, que la jurisprudence alg�rienne ne fait aucunement cas de la faillite �conomique, entre 1960 et 2000 m�me si 5 ou 6 cas de faillites d�entreprises sont �voqu�s durant la p�riode 2000-2006.
Ch�rif Bennaceur

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