Actualit�s : ORAN/PROCHAINE OUVERTURE DU ROYAL H�TEL
�Il faut distinguer les types d�investissement�


Ce dimanche apr�s-midi, l�homme d�affaires M. Djilali Mehri a tenu en sa r�sidence � Oran, une rencontre avec la presse o� il a tenu � fournir des pr�cisions quant � l�initiative (contest�e par des citoyens) prise ce samedi matin par l�arrachage des palmiers mitoyens de son h�tel le Royal, dont l�ouverture est imminente.
Il ne s�agissait pas, dit-il, de d�naturer les lieux et encore moins de priver les Oranais de ces arbres anciens, il n�est question que d�en d�placer deux d�entre eux et ce, de quelques centim�tres seulement. La rencontre a port� �galement sur les projets d�investissements du groupe Mehri avec celui d�ACCOR. Pour rappel, l�h�tel Royal est en r�novation depuis pr�s de six ann�es, l�ambition affich�e par son propri�taire est celle d�en faire un h�tel de grand luxe, un 5 �toiles, qui comprend 112 chambres dont plusieurs suites et bien d�autres commodit�s en fitness. Il permettra d�offrir de l�emploi � environ 200 personnes, qui seront toutes form�es ici en Alg�rie. L�ouverture du Royal est pr�vue au mois d�octobre 2006. M. Mehri a tenu � pr�ciser que l�Alg�rie s�appr�te aux grands changements, d�s lors, il est temps de s�y pr�parer, ditil, d�o� la cr�ation de cet accord de partenariat qui a vu le jour il y a de cela une ann�e avec le groupe ACCOR, en cr�ant l�association Sieha, de droit alg�rien. Parmi les grands objectifs de ce partenariat, lanc� avec un capital financier de l�ordre d�un milliard de dinars, avec comme fonds propres des deux associ�s, de 40%, la cr�ation d�une cha�ne h�teli�re au niveau national ayant comme objectif celui d�atteindre les 3600 chambres. Parmi les projets d�j� en cours de r�alisation, un h�tel cinq �toiles � Alger (Dar-El-Be�da), un Ibis � Constantine (un quatre �toiles) ainsi qu�un autre � Tlemcen, et un projet en cours de r�alisation d�un h�tel � proximit� de celui du Sheraton, mais qui sera, nous pr�cise-t-on, un h�tel cinq �toiles � deux niveaux de prestations diff�rentes (une partie cinq �toiles et une autre quatre �toiles). M. Mehri a exprim� son regret face � la r�ticence des entreprises alg�riennes lorsqu�il s�agit de soumissionner pour la r�alisation de ce type de projets, d�o� ce choix final port� souvent sur des entreprises �trang�res. Autre contrainte que soul�ve l�homme d�affaires, la valeur des terrains qui leur est fix�e est selon lui excessive, il cite en exemple le terrain d�Alger qui devra accueillir un h�tel cinq �toiles, ce dernier leur a �t� c�d� � raison de 35 000 DA le m2 alors que dit-il, un terrain n�a de valeur que s�il y a un projet qui y est pr�vu. Il ajoute : �Il faudrait commencer � songer � distinguer entre les types d�investissements et � instaurer le cr�dit � tr�s long terme pour les grands investisseurs qui proposent des projets assez lourds et b�n�fiques pour le pays.�
A. B.

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