P�riscoop : BAZOOKA
Le GMO en route (3 et fin)
PAR MOHAMED BOUHAMIDI
mbouhamidi2001@yahoo.fr


Le Liban offre de l�int�rieur le spectre politique de tout le monde arabe. Il en est l�image la plus frappante gr�ce � la d�mocratie qui permet dans ce pays l�expression la plus compl�te des id�ologies politiques. Ailleurs, seul le pouvoir a le droit d�exprimer et de d�velopper son id�ologie politique avec tous les leurres dont il est capable.
La position de l�Arabie Saoudite condamnant clairement l�op�ration militaire du Hezbollah indique que les r�gimes arabes ne veulent plus assumer ce qui reste de r�sistance populaire ou de sa m�moire. Le projet du Grand Moyen Orient porte sur leurs t�tes des menaces autrement plus graves pour leurs int�r�ts et leurs dynasties. Cette nouvelle phase �tait patente au Sommet de Beyrouth qui a propos� mollement � Isra�l le principe de la normalisation contre une solution pas trop d�shonorante du probl�me palestinien. En reprenant la position saoudienne, l�Egypte et la Jordanie, puis les ministres des Affaires �trang�res arabes ont signifi� la fin de l��aventurisme �. Ils sont d�accord pour le plan am�ricain consistant � d�sarmer le Hezbollah, lancent un signal fort aux courants politiques libanais pro-am�ricains pour leur signaler qu�ils ne sont pas seuls tout en essayant de rassurer les courants qui sont autant anti-syriens qu�anti-isra�liens. L�essentiel est de parvenir � l�isolement total du Hezbollah sur la sc�ne libanaise pour permettre � une force internationale sous la conduite am�ricaine de d�sarmer ce mouvement et de remettre le pays tout entier entre les mains des pro-Am�ricains sans trop les discr�diter. Le r�le d�Isra�l dans tout cela est de frapper si fort le Liban que les voix s��l�vent de l�int�rieur pour demander le d�sarmement du Hezbollah et de remettre le monopole des armes au gouvernement libanais. Tous les pays europ�ens, tous les pays arabes sont au courant de ce plan et ils le soutiennent. C�est pour cela et pour aucune autre raison qu�aucune voix ne condamne l�agression isra�lienne, ses crimes de guerre, ses exactions. Reste la Syrie dans ce concert. Le r�gime d�fend ses int�r�ts en les faisant passer pour des int�r�ts nationaux comme font toutes les dictatures arabes avec ou sans fa�ades d�mocratiques. La d�faite du Hezbollah signifierait la fin prochaine de ce r�gime avec ou sans pr�texte. Les Am�ricains en donneront le signal.
M. B.

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