C�est la p�riode estivale suppos�e �tre celle des cong�s, de la d�tente, des loisirs et bien s�r du farniente, mais en r�alit� elle est � Sidi-Bel-Abb�s celle de tous les d�sagr�ments.
En effet, la r�gion de la capitale de la Mekerra s�est ouverte depuis le d�but de la d�cennie noire encore plus � l�avanc�e du d�sert puisque plusieurs hectares de for�t qui ceinturaient la wilaya ont �t� br�l�s, c�est pourquoi, depuis quelques ann�es, moins prot�g�e, Sidi-Bel- Abb�s vit des �t�s plus torrides o� la chaleur indispose notamment les personnes �g�es et enfants. Il suffit de prendre la route et faire quelques kilom�tres apr�s les limites de la fronti�re de la wilaya pour remarquer un changement important de temp�rature et comme Sa�da ou par exemple El- Bayadh des villes du Sud, Sidi-Bel-Abb�s est souvent balay�e par des vents de poussi�re tr�s chauds. De plus, Sidi-Bel-Abb�s est depuis plusieurs ann�es un immense chantier o� le b�ton conna�t une fr�n�sie sans �gale. Il n�y a pas un seul quartier o� un particulier ou mieux encore des entreprises n��rigent des constructions (poussi�re de sable, de ciment, bruit des engins tracteurs, grues, camions qui d�versent des tonnes de mat�riaux) � n�importe quelle heure de la journ�e. A tout cela viennent s�ajouter les nuisances sonores pour compl�ter le tableau. Dans les art�res de la ville, les automobilistes actionnent leur klaxon sans n�cessit�, souvent juste pour saluer une connaissance ou pour montrer sa col�re � un autre chauffeur. Les mobylettes, souvent de gros engins se mettent elles aussi au concert. Bien que des plaintes de citoyens ont �t� enregistr�es et bien que les services de s�curit� tentent de mener la guerre contre les nuisances sonores, p�tarader ainsi est une partie de plaisir pour ces jeunes sans conscience. Comme si tout ce boucan ne suffisait pas, les f�tes de mariage viennent pourrir l�existence des habitants. A fond la caisse du disc-jockey dans les salles de f�te non insonoris�es et sur les terrasses les voisins doivent serrer les dents et attendre que le jour se l�ve, car m�me apr�s minuit, la nuisance sonore n�a pas diminu� d�un iota, bien au contraire, on fait fi de l�arr�t� municipal interdisant le bruit au-del� de minuit, �a r�sonne encore plus fort au contraire. Les B�lab�siens, impuissants vivent au rythme de ces f�tes qui, heureusement, diminueront � la fin de l��t�.
A. M.

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