Selon le rapport annuel de la Banque d�Alg�rie, le stock total de la dette ext�rieure � fin 2005 est de 17,9 milliards de dollars dont 707 millions de dollars de dette � court terme (de dur�e inf�rieure � 12 mois). En d�tails, le niveau de l�encours de la dette ext�rieure � moyen et long terme conna�t, selon ce rapport, � une tendance baissi�re � 16,48 milliards de dollars�.
Une telle baisse qui a �t�, selon la Banque d�Alg�rie, �en partie, confort�e par les remboursements anticip�s effectu�s en 2004 et en 2005�, outre un effet baissier sur l�encours d� au taux de change. Les mobilisations pour 2005 ont, ainsi, enregistr� une baisse significative � 1159 millions de dollars en 2005 en raison de la politique de d�sendettement de l�Alg�rie. En effet, les remboursements par anticipation de la dette ext�rieure au titre de la dette publique ont atteint 1,218 milliard de dollars en 2005. Cela �tant, l�encours de la dette � moyen et long terme, � fin 2005, est bas�, selon l�institution pr�sid�e par Mohamed Laksaci, �sur des mobilisations globales de 1,41 milliard de dollars pour l�ann�e 2005, pendant que le service de la dette pour cette ann�e s�est �lev� � 5,85 milliards de dollars dont 3 milliards de dollars pour le principal, 1,94 milliard de dollars en remboursements par anticipation et 898 millions de dollars pour les int�r�ts�. Le rapport indique, en passant, que �la dette ext�rieure non garantie par l�Etat ou par un organisme public a commenc� � prendre de l�ampleur en 2003�. L�encours de cette dette sp�cifique, d�j� incluse dans l�encours global, s��l�ve � 860 millions de dollars � fin d�cembre 2005, selon la Banque centrale qui rel�ve que �les mobilisations de ces cr�dits repr�sentent 440 millions de dollars en 2005, soit 38% des mobilisations totales, alors qu�elles repr�sentaient 7% en 2004 et 25% en 2003�. Cela �tant, la structure de la dette � moyen et long terme montre que les cr�dits de r��chelonnement repr�sentent plus de la moiti� (55%) de l�encours ; les cr�dits du Club de Paris d�passant 49%. Quant aux cr�dits bilat�raux (hors r��chelonnement), ils atteignent 25% de l�encours et les cr�dits multilat�raux repr�sentent pr�s de 16% de l�encours de cette dette ext�rieure � moyen et long terme. Les cr�dits financiers (hors refinancement aupr�s du Club de Londres) sont tomb�s � seulement 570 millions de dollars � fin 2005, soit 3,47% de l�encours de la dette � moyen et long terme. Selon ce rapport, il ressort que les cr�dits bilat�raux d�tiennent une part relative de 5%, les cr�dits multilat�raux repr�sentent 25% du total des mobilisations en 2005, soit 286 millions de dollars, et les cr�dits financiers qui sont mont�s � 25% du total des mobilisations en 2005. En termes d�origine des cr�anciers de l�Alg�rie, l�Europe vient en t�te avec 71% de l�encours de la dette bilat�rale alors que la part des Etats-Unis est de 17% et celle du Japon est de 6%. Ce faisant, la Banque d�Alg�rie observe dans son rapport que �l��volution des indicateurs de la dette ext�rieure refl�te une nette am�lioration de la situation de la dette ext�rieure depuis 1998, ann�e de la fin du r��chelonnement�. En fait, elle rel�ve �la soutenabilit� accrue de la dette ext�rieure de l�Alg�rie. De m�me qu�elle estime que �la poursuite soutenue des remboursements par anticipation au cours de l�ann�e 2006 concr�tisera l�option strat�gique de d�sendettement ext�rieur de l�Alg�rie, principalement � travers une forte r�duction de la dette publique ext�rieure (71% de la dette)�.
C. B.

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