Vingt-huit mois d�attente et toujours aucune lueur d�espoir quant � une hypoth�tique remise des cl�s aux 131 b�n�ficiaires de logements sociaux locatifs. Un record que seul Mila et son anachronique conception de la gestion de la chose publique peut r�aliser. Imaginons 28 mois d�attente pour une famille vivant le calvaire de l�incertitude de voir son nom figurer sur la fameuse liste dress�e par la commission de recours, d�une part, et le besoin pressant de s�installer, enfin, dans un logement, loin de toute pression et ou humiliation.
Certes, il y a ce probl�me de glissement qui a d�stabilis� 40 parmi les 185 logements qui constituent cette nouvelle cit�, situ�e � la sortie ouest de la ville, mais est-ce une raison suffisante et convaincante pur p�naliser 131 familles, que Dieu seul conna�t leurs souffrances devant cette punition qui ne dit pas son nom ? Et puis, pourquoi voulez-vous que ces messieurs, d�cideurs de circonstance, bien install�s et vivant � l�abri de tout, s�int�ressant- ils � ce qui se passe aussi-bas. Ces honorables messieurs doivent savoir que depuis le temps certains parmi les pr�tendants sont morts (de chagrin ou d�avoir trop attendu), d�autres ont rompu leurs fian�ailles par d�sespoir de cause, alors que d�autres ont carr�ment �t� expuls�s manu militari du logement qu�ils occupaient mais qui s�en soucie ? A qui ce plaindre ? Les b�n�ficiaires sont encore et toujours pri�s de continuer � patienter, en attendant, cette fois-ci, la fin des travaux de viabilisation de cette dite cit�, ordre donc a �t� donn� par M. Hamimid, ministre de l�Habitat lors de sa visite � Mila, le 24 mai dernier. Une question s�impose, tout de m�me, comment se fait-il qu�une cit� r�alis�e depuis quelque temps d�j�, n�a connu le d�marrage des travaux de viabilisation et d��vacuation de monticules entiers de terre qui jouxtent les immeubles que tout derni�rement ? C�est aussi cela la gestion de la chose publique !
A. M�ha�moud

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