Actualit�s : LAKHDAR BRAHIMI, ENVOYE SPECIAL DE L'ONU, AU SUJET DU CONFLIT DU LIBAN
�Les Etats-Unis ne pourront pas �tre des interm�diaires�


Intervenant � l�universit� M�hamed-Bouguerra de Boumerd�s dans le cadre d�une activit� d�une organisation estudiantine, le SNE, M. Lakhdar brahimi, envoy� sp�cial de l�ONU, a estim� que les Etats-Unis ne peuvent pas �tre des interm�diaires dans le conflit qui oppose l�Etat d�Isra�l � celui du Liban.
Selon lui, l�alignement des USA sur la politique du gouvernement de l�Etat h�breu fait que le pays de l�oncle Sam est en m�me temps juge et partie de ce conflit qui, selon lui, apr�s l�affaiblissement du front palestinien vise la liquidation d�une ethnie au Liban. R�pondant � la proposition de Mme Condoleezza Rice, secr�taire d�Etat am�ricain, relative � une cessation urgente des hostilit�s, M. Brahimi s�est interrog� : �A quoi servira un cessez-le-feu qui nous ram�nera simplement � l�avant-agression ?� L�orateur qui intervenait en pr�sence de M. Belkhadem lequel �tait venu en tant que responsable du FLN, faisait allusion � la poursuite de la politique d�agression men�e depuis bien longtemps par le Tsahal contre les peuples palestinien et libanais, et l�absence de volont� de paix de la part du gouvernement isra�lien. Pour lui, l�arr�t des hostilit�s qui ne ram�nera pas les antagonistes autour d�une table de n�gociations pour une paix durable n�aura aucun r�sultat. L�envoy� sp�cial onusien d�nonce le crime contre les peuples palestinien et libanais et salue � l�occasion la r�sistance h�ro�que de ces deux pays. Sur les parties en conflit, M. Brahimi �value les forces en pr�sence : �Le Hizbollah n�a pas une v�ritable arm�e mais de simples militants combattants�, dit-il. Sur le conflit en Irak, le diplomate craint des retomb�es dramatiques qui n��pargneraient m�me pas le Maghreb si d�aventure l�occupation injuste de ce pays par les forces arm�es am�ricaines qui a d�bouch� sur des affrontements inter-religions (sunnites contre chiites) s�ach�vera par une guerre civile totale. �C�est une �fitna� qui finira par d�border les fronti�res de l�Irak pour ensuite embraser tout le monde arabo-musulman�, affirme-t-il. Il n�a pas manqu� de d�plorer par ailleurs les divergences politiques des pays arabes qui font d�eux la partie concern�e du conflit qui se trouve dans une position de faiblesse. Comme action coercitive contre les USA, soup�onn�s de parti pris dans le conflit du Moyen-Orient, il pr�conise le rejet de leurs injonctions concernant la d�mocratie et les droits de l�Homme.
Abachi L.

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