R�gions Est : SKIKDA
Deux associations menac�es de quitter l�h�tel El Mestoura


Une menace d�expulsion de l�h�tel El Mestoura plane sur deux associations � caract�re subaquatique, le club des Dauphins de Skikda et l�association des Etoiles de mer de Skikda. Une d�cision, si elle est prise, hypoth�quera l�avenir du tourisme local. Nous avons d�j�, dans ces m�mes colonnes (voir l��dition du 21/05/2006), abord� �l�affaire� de l�h�tel El Mestoura, une b�tisse implant�e sur la plage de Molo.

Cette derni�re �tait occup�e par deux associations et un club. L�affaire a �clat� lors de l�assembl�e extraordinaire de l�APC du 10 mai. Si l�Association des marins p�cheurs, seule d�tentrice d�une d�cision communale en 2000, a remis les clefs du local pour des raisons qui demeurent inconnues, facilitant aux instances comp�tentes de prendre les mesures qui s�imposent, les deux autres, en d�pit de la menace suspendue sur leur t�te, affichent �sagement� une opposition de quitter les lieux. Leur transfert vers les locaux des tribunes du stade du 20- Ao�t-55 les conforte dans leur r�sistance : �Ce n�est pas normal d��tre � 6 kilom�tres de la mer�, nous dira le pr�sident de l�AEMS. Actuellement, ce n�est plus la r�occupation des lieux par le g�rant du Skicoq, indemnis� par l�APC � hauteur de 280 millions de centimes pour des travaux de quatre jours, et ce, apr�s qu�il ait obtenu gain de cause par un arr�t� d�finitif de la cour de Skikda, qui est brandi par les pouvoirs publics comme motif de la non-n�gociable �vacuation des lieux des deux associations suscit�es, mais la r�cup�ration par l�APC de tous les �quipements touristiques et ce, conform�ment aux instructions du minist�re de l�Int�rieur. L�alibi serait contestable pour au moins deux raisons. La premi�re, les deux associations sont � caract�re touristique. Elles ont enregistr� des r�sultats probants au niveau local et national. Le CDS est class� 3e au niveau national et rec�le une centaine de membres et pr�s de 300 inscrits � l��cole de natation ; il est aussi membre de la F�d�ration alg�rienne de sauvetage, de secourisme et des activit�s subaquatiques (Fassas). L�AEMS est la plus ancienne des associations subaquatiques, sa cr�ation remonte � 1993. Elle a pr�sid� � d�autres associations dont les membres ont suivi leur formation en son sein. Son �cole de natation compte pr�s de 280 nageurs, tout �ge et toutes disciplines confondus. Toutes les deux, selon les moyens dont elles disposent, activent � redynamiser le secteur du tourisme � travers plusieurs disciplines : plong�e, secourisme, sauvetage, chasse sous-marine, loisirs et toutes sortes d�activit�s d�exploration du tourisme marin. Elles accueillent p�riodiquement les �trangers implant�s dans la wilaya � l�instar des Chinois et des Am�ricains. Les responsables de soci�t� de renom, Coca-Cola notamment, y ont suivi aussi une formation. La deuxi�me, le cas de la station baln�aire �gyptienne Charm Che�kh est r�v�lateur de la bonne exploitation des potentialit�s touristiques, comme en t�moigne les 3 millions de dollars engrang�s annuellement gr�ce au d�ploiement d�une intense activit� subaquatique et l�implantation d�une multitude de commerces. Cela pourrait donner mati�re � m�diter dans la mesure o� Skikda n'a rien � envier � d'autres villes occidentales et arabes. Les deux associations comptent beaucoup sur la bonne volont� des pouvoirs publics afin que leur probl�me soit r�solu dans l�int�r�t g�n�ral. Affaire � suivre. Za�d Zohe�r

CHAMBRE DE L'ARTISANAT ET DES METIERS
Sortie de la deuxi�me section �Cr��e�

Treize stagiaires concern�s par une formation �Cr��e�, lanc�e par le minist�re de la PME/PMI et de l�artisanat et financ�e par la Chambre de l�artisanat et des m�tiers de Skikda, ont cl�tur� leur cycle lundi 17 juillet. Une r�ception en leur honneur s�est tenue, dimanche dernier, dans les locaux de l�Angem o� ils ont suivi leurs cours, du 12 au 17 juillet. C�est la deuxi�me section sortie en l�espace de deux mois ; leur formation a �t� assur�e par des encadreurs, eux-m�mes form�s par le Bureau international du travail (BIT). Les stagiaires sont des universitaires, des dipl�m�s de la formation professionnelle (ex-commerce international) et de simples d�tentrices d�attestation de succ�s en couture ou en coiffure. Ils suivent leur cours au sein de la m�me salle ; l��cart entre les niveaux d�instruction n�est nullement une entrave � l�assimilation, ni un handicap pour les formateurs de dispenser leur strat�gie en la mati�re. Et c�est cela qui fait la �grandeur� de la m�thode �Cr��e� qui est en vigueur dans pr�s de 80 pays. Sa naissance remonte aux ann�es 30, dans la foul�e des mutations mondiales survenues au lendemain du Krach Boursier de Wall Street, en 1929. Se seraient les Anglais, les premiers, qui l�ont lanc�e en ciblant pour terrain d�exp�rimentation leur colonie d�Afrique du Sud. Bas�e sur l�approche participative, la technique d�apprentissage est fragment�e en plusieurs modules dont 5 constituent la technique appel�e �les jeux d�entreprises�, laquelle repr�sente pr�s de 50% de la formation. En d�pit du faible co�t de la formation, estim�e � 300 DA par personne, le montant d�gag� pour l�acquisition des manuels d��tudes seraient exorbitants. Ces derniers sont financ�s par l�agence su�doise au d�veloppement international. A titre de rappel, la premi�re section, constitu�e de 36 personnes, a d�j� b�n�fici� d�une remise d�attestation de succ�s, au cours d�une r�ception, organis�e le 22 mai, � la salle A�ssat-Idir. Le cycle de formation s�est �tal� du 18 mars au 11 mai, comportant des formations d�une dur�e d�une semaine maximum. L�objectif fix� par le minist�re de la PME/PMI et de l�Artisanat est d�atteindre le nombre de 4 600 form�s fin 2006, soit l�id�al au vu de la cadence et du nombre de formateurs disponibles sur le territoire national qui est de 18 d�tentrices.
Z. Z.

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