Actualit�s : TRACTATIONS SUR FOND D'INTENSES COMBATS
Isra�l refuse une tr�ve humanitaire de 72 heures


Isra�l continue pour la troisi�me semaine cons�cutive � s�acharner sur le Sud- Liban. La crise humanitaire sans pr�c�dent, occasionn�e par le pilonnage de plusieurs villages, a pouss� l�ONU � appeler � une tr�ve de trois jours. R�ponse d�Isra�l : pas question d�acc�der � cette demande. Le secr�taire g�n�ral adjoint de l'ONU aux Affaires humanitaires, qui avait auparavant accus� Isra�l de violer les conventions internationales, a lanc� un appel � une tr�ve de trois jours entre Isra�l et le Hezbollah afin de faciliter l'�vacuation de milliers de civils et le r�approvisionnement des r�gions coup�es du reste du pays.

�Apr�s plus de deux semaines de conflit, des milliers d'enfants, de personnes �g�es et d'invalides, bloqu�s dans les zones de combats, attendent toujours d'�tre �vacu�s, alors que les r�serves de nourriture et de m�dicaments diminuent de fa�on inqui�tante�, a expliqu� Egeland qui esp�rait que ladite tr�ve de trois jours puisse �tre le pr�lude d'une cessation durable des hostilit�s entre les deux camps. �Dans un premier temps, on demande aux Isra�liens et aux combattants du Hezbollah au moins un d�but de cessation des hostilit�s de 72 heures afin que nous puissions �vacuer les bless�s, les enfants, les personnes �g�es et les invalides des zones d'�changes de tirs du sud du Liban. Seule une cessation des hostilit�s mettra fin aux souffrances des populations civiles.� Une analyse que ne partage visiblement pas Isra�l. Le porte-parole du gouvernement isra�lien a en effet r�pondu que ce serait inutile �puisque Isra�l a ouvert des couloirs humanitaires au d�part et vers le Liban. C'est le Hezbollah qui emp�che d�lib�r�ment le transfert d'une assistance m�dicale et de nourriture � la population du Sud du Liban pour cr�er une crise humanitaire, qu'il veut imputer � Isra�l�. Des d�clarations qui rejettent la responsabilit� sur le dos du Hezbollah alors que la veille, aussi bien le CICR que M�decins sans fronti�res avaient estim� que les couloirs dont parle Isra�l �taient illusoires. Le chef de la diplomatie fran�aise a d�plor� �vivement� le rejet par Isra�l d'une tr�ve humanitaire de 72 heures au Liban, demand�e par le coordinateur des Nations unies pour �vacuer les bless�s, enfants, personnes �g�es et invalides des zones d'�changes de tirs du sud. La France qui a manifest� son opposition � la d�cision isra�lienne a fait savoir par la voix de Philippe Douste-Blazy son intention d'insister aupr�s d'Isra�l pour obtenir la tr�ve de 72 heures demand�e par l'Onu pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire au Liban. �Je regrette vivement cette position (d'Isra�l). Mais je vais imm�diatement, d�s ce matin, plaider aupr�s des autorit�s isra�liennes pour que cette tr�ve humanitaire puisse avoir lieu. Il faut une op�ration majeure d'assistance humanitaire pour transf�rer les bless�s, les enfants, les personnes �g�es, les malades chroniques hors des zones de conflit, r�approvisionner en eau, en aide alimentaire et en mat�riel m�dical d'urgence toutes ces zones.�
Pas de date-butoir pour la fin de l�agression isra�lienne

En plus de refuser cat�goriquement la proposition du repr�sentant de l�ONU, Isra�l ne semble pas d�cid� � mettre un terme � son agression. Un haut responsable isra�lien a refus� de fixer une date-butoir. Aucune date n'a �t� fix�e pour la fin des op�rations que nous menons au Liban, nous n'agissons pas avec un chronom�tre en main�, ajoutant qu��Isra�l ne peut pas accepter de conclure un cessez-le-feu avec le Hezbollah car cette organisation terroriste profiterait de l'occasion pour rassembler des civils dans les zones de combats afin de les utiliser comme bouclier humain�. Joignant l�acte � la parole, l'aviation isra�lienne a men� soixante raids a�riens depuis hier au Liban. Trente-sept b�timents utilis�s par le Hezbollah dont le site � partir duquel il a tir� pour la premi�re fois un missile contre Afoula. Des unit�s de l'arm�e isra�lienne ont poursuivi hier les attaques dans cette localit�. En plus d�avoir fait des centaines de morts et de bless�s, les bombardements isra�liens sont � l�origine d�une marr�e noire qui menace toute la M�diterran�e. Pr�s de 15 000 tonnes de mazout sont en train d��tre d�vers�es d'un r�servoir bombard� au Liban il y a deux semaines par l'arm�e isra�lienne. �Pr�s de 15 000 tonnes de fioul se sont d�vers�es dans la mer et c'est incontestablement la plus grande catastrophe �cologique qu'a connue la M�diterran�e. �Entre 8 000 et 10 000 tonnes se sont d�pos�es sur les c�tes libanaises, alors que 5 000 autres se sont r�pandues en mer. Et il faudra des mois et des dizaines de millions de dollars pour nettoyer la c�te, apr�s le retour au calme�, a r�v�l� un ministre libanais.
Le Hezbollah repousse l�arm�e isra�lienne � Bint Jbeil
Les forces isra�liennes, qui ont p�n�tr� dans le sud du Liban ces derniers jours, ont �t� repouss�es par les combattants de la r�sistance du Hezbollah libanais. Les forces isra�liennes ont �t� contraintes � se replier hier sur leur point de d�part, le village de Maroun al-Ras, apr�s avoir �t� chass�es des positions proches de Bint Jbeil. Les chars qui �taient en position aux abords de Bint Jbeil ont recul� vers Maroun al-Ras, leur progression a rencontr� une farouche r�sistance de la part des combattants du Hezbollah. L'arm�e isra�lienne a subi dans ce secteur les pertes les plus lourdes depuis le d�but de son agression contre le Liban le 12 juillet, avec au moins douze tu�s et 25 bless�s en une seule journ�e de combats, le 26 juillet.
Encore des armes pour l�arm�e isra�lienne
Deux avions-cargos am�ricains � destination d'Isra�l ont fait escale � l'a�roport �cossais de Prestwick-Glasgow apr�s avoir re�u cette fois le feu vert de Londres. Les deux 747 gros porteurs, qui effectuent une escale de ravitaillement en Ecosse entre le Texas et Tel-Aviv, transportent �des mat�riels dangereux � pour lesquels ils ont re�u les autorisations, a indiqu� la CAA sans pr�ciser la nature exacte des mat�riels embarqu�s. Le pr�sident am�ricain George W. Bush avait pr�sent� ses excuses vendredi � Washington � Tony Blair pour le non-respect des proc�dures lors de l'escale � Prestwick le week-end dernier de deux avions am�ricains acheminant des bombes vers Isra�l, selon le porte-parole du Premier ministre britannique. Ces deux avions-cargos avaient �t� d�sign�s comme des �vols civils� et les autorit�s am�ricaines n'avaient pas averti leurs homologues britanniques de leur contenu dangereux, qui incluait, selon le quotidien The Times, des bombes GBU-28 con�ues pour d�truire des bunkers et des cibles enterr�es.
Divergences entre Europ�ens et Am�ricains

Apr�s une premi�re tourn�e infructueuse, Condoleezza Rice est de retour au Proche-Orient. La secr�taire d'Etat am�ricaine a rencontr� le Premier ministre isra�lien Ehoud Olmert. E lle pr�sentera aux repr�sentants libanais et isra�liens un plan ax� sur le d�ploiement dans le sud du Liban d'une force multinationale d'interposition sous mandat des Nations unies. Elle proposera �galement de d�sarmer le Hezbollah et d'en int�grer les combattants � l'arm�e libanaise, la lib�ration des deux soldats isra�liens enlev�s par la milice chiite, un engagement � r�soudre la question de l'appartenance du secteur des fermes de Chebaa occup� par Isra�l et revendiqu� par le Liban, la mise en place d'une zonetampon dans le sud et un plan international de reconstruction du Liban. Ce sont l� les propositions des USA qui restent soutenus par la Grande- Bretagne. Les deux alli�s estiment qu�il est urgent de d�p�cher une force multinationale sous mandat de l'ONU dans le sud du pays du C�dre, sans pour autant appeler � un cessez-le-feu imm�diat, comme le souhaitent nombre des pays europ�ens et arabes. Au sortir d�un t�te-�-t�te avec Olmert, Condoleezza Rice a qualifi� d��encourageant le plan pr�sent� par le gouvernement de Beyrouth pour mettre fin aux violences, car il t�moigne que le gouvernement libanais peut fonctionner. Le plus important pour le processus c'est que cela montre un gouvernement libanais qui fonctionne comme un gouvernement libanais. C�est en soi extr�mement important. Tout le monde sait que c'est une coalition compliqu�e�.
L�offre de Paris
Reconnaissant une divergence de points de vue avec Washington, le ministre fran�ais des Affaires �trang�res Philippe Douste-Blazy a r�affirm� qu��une force multinationale ne devait pas pr�c�der un accord politique mais le suivre sinon cela n'aurait aucune efficacit�. Il a confirm� que la France pr�senterait �dans les tout prochains jours� au Conseil de s�curit� de l'ONU un projet de r�solution sur le Liban qui �pr�sentera sa vision d'une sortie de crise�, pr�cisant que la diff�rence d'analyse avec les Etats-Unis portait sur le moyen d'obtenir le d�sarmement des miliciens chiites libanais du Hezbollah. �La diff�rence entre les Am�ricains et nous ne porte pas sur l'objectif, c'est-�-dire le d�mant�lement des milices, et en particulier du Hezbollah, c'est-�-dire la R�solution 1559, et pour cause, nous en sommes les co-auteurs, mais sur les moyens d'obtenir le d�sarmement du Hezbollah. En effet, pour nous, une force multinationale ne doit pas pr�c�der un accord politique, mais au contraire le suivre. Une force qui essayerait de s'imposer par la contrainte sur le terrain ne serait pas un gage d'efficacit�. Ce type d'approche est contraire � notre vision de la diplomatie. Ce n'est pas par la force, par la violence, par la spirale de la violence, que nous arriverons � quoi que ce soit dans cet endroit du monde. C'est au contraire par le dialogue, le dialogue politique, le processus politique�, a-t-il dit. La France pourra exposer son point de vue � l�occasion d�une r�union qui devrait se tenir demain. Le secr�taire g�n�ral de l'ONU, Kofi Annan, pr�voit d'inviter les pays susceptibles de contribuer � la force internationale sous mandat de l'ONU qui pourrait �tre d�ploy�e le long de la fronti�re isra�lo-libanaise. ...
Une r�union du Conseil de s�curit� au niveau minist�riel pourrait se tenir plus tard dans la semaine pour discuter d'un �ventuel projet de r�solution sur le Liban. �Nous allons r�unir un groupe de pays qui pourraient �tre des contributeurs potentiels de troupes. A l'�vidence, ce seront des discussions pr�liminaires car nous n'avons pas encore de mandat du Conseil de s�curit�. C'est le mandat qui �tablira la mission dont seront charg�es les troupes et qui permettra aux gouvernements de d�cider s'ils veulent participer�, a dit Annan. Selon des diplomates, les ministres des Affaires �trang�res des Etats membres du Conseil de s�curit� pourraient se r�unir � New York, jeudi. Annan a indiqu� qu'une telle r�union pourrait se tenir la semaine prochaine mais aucune date n'a encore �t� fix�e officiellement.
Doutes sur une forte participation � la force d�interposition
Le N�2 des Nations unies a estim� que le manque de fermet� du Conseil de s�curit� apr�s la mort de quatre observateurs de l'ONU tu�s dans un bombardement isra�lien mardi au Liban-Sud risquait de nuire � la constitution d'une force multinationale d'interposition. Selon des sources diplomatiques, les Etats-Unis ont refus� que figure dans la d�claration pr�sidentielle, � l'impact moins fort qu'une r�solution, un paragraphe disant que le Conseil �condamne toute attaque d�lib�r�e contre le personnel onusien et souligne que de telles attaques sont inacceptables �. Les pays pouvant contribuer � une force multinationale "veulent savoir si le Conseil de s�curit� et ses membres mettent tout leur poids derri�re eux si leurs ressortissants se trouvent en danger�, a soulign� le secr�taire g�n�ral adjoint Mark Malloch Brown dans un entretien � la BBC. �L'absence de d�claration claire du Conseil de s�curit� a des cons�quences sur les efforts de recrutement d'une nouvelle force la semaine prochaine�, a-t- ajout�. D�un autre c�t�, les Nations unies ont annonc� l'�vacuation de huit Casques bleus de deux de leurs postes au Sud-Liban en raison de nouvelles frappes isra�liennes contre un poste d�truit. La situation devient extr�mement pr�caire �, a d�clar� Ahmad Fawzi, un responsable de l'Onu. �Nous avons perdu quatre courageux soldats il y a trois jours. Il nous fallait sortir ces hommes de la ligne de feu et c'est ce que nous avons fait�. Au total, quatre postes de la Force int�rimaire des Nations unies au Liban (Finul) sont d�sormais inoccup�s, sur la quarantaine que g�re cette mission. Le poste de Khiam est inoccup� depuis qu'il a �t� d�truit mardi par une frappe isra�lienne qui a provoqu� la mort de quatre observateurs de l'Onu non arm�s. Les cadavres de trois des victimes ont �t� r�cup�r�s. Mais les recherches de la quatri�me d�pouille ont �t� suspendues vendredi en raison de nouveaux bombardements isra�liens contre ce site, a pr�cis� Fawzi. �Nous les avons suspendues � cause des bombardements", a-t-il pr�cis�, incapable d'expliquer la reprise des frappes isra�liennes sur cette zone. Les observateurs de l'Onu s'�taient retir�s dimanche d'un poste situ� � Maroun al-Ras apr�s qu'un Italien eut �t� gri�vement bless� par le Hezbollah.
Le bilan s�alourdit : 600 civils morts
En attendant, la liste des victimes s�allonge. Depuis le d�but de l'offensive isra�lienne le 12 juillet, au moins 445 Libanais, des civils pour la plupart, ont �t� tu�s dans les affrontements. Un bilan revu � la hausse par l�ONU. M. Egeland a �voqu� le chiffre de 600 victimes, pr�cisant que le chiffre pourrait �tre plus �lev�, mais qu'un d�compte exact n'�tait pas possible en raison des ruptures de communication en diverses zones. Le minist�re libanais de la Sant� a confirm� le d�c�s d'au moins 445 personnes, pour la plupart des civils, dont les corps ont �t� achemin�s dans les h�pitaux. En outre, 20 soldats libanais et au moins 35 combattants du Hezbollah ont �galement p�ri. A ce bilan, il faut ajouter 58 personnes ensevelies sous les d�combres de divers immeubles effondr�s, ainsi que 150 autres port�es disparues et pr�sum�es mortes.
L�aide internationale peine � arriver

Apr�s un blocus impos� par Isra�l, l�aide humanitaire arrive enfin. Hier, trois avions jordanien, �gyptien et �mirati charg�s de plus de 54 tonnes de produits alimentaires et de m�dicaments destin�s aux r�fugi�s libanais, ont atterri � l'a�roport international de Beyrouth. L'avion �mirati transportait 40 tonnes de produits humanitaires offerts par les Emirats arabes unis et l'appareil �gyptien �tait porteur de 14 tonnes offertes par le gouvernement �gyptien. L'avion militaire jordanien transportait du mat�riel humanitaire de l'Unicef en coop�ration avec le gouvernement du royaume hach�mite, a pr�cis� le Fonds onusien pour l'enfance. Depuis le d�but de la semaine, quatre avions humanitaires jordaniens ont atterri � Beyrouth. L'a�roport de Beyrouth, bombard� au lendemain du d�but de l'offensive isra�lienne contre le Liban le 12 juillet, reste cependant toujours ferm� au trafic de passagers. La compagnie a�rienne libanaise Middle East Airlines (MEA) a transf�r� ses op�rations � Damas. Malgr� les grandes difficult�s de transport, l'aide humanitaire s'organise tant bien que mal. L'agence am�ricaine USAID a ainsi annonc� l'arriv�e hier au port de Beyrouth de la premi�re cargaison humanitaire de mat�riel m�dical et de milliers de couvertures. D'autres cargaisons sont attendues dans les prochains jours, selon l'USAID. Le CICR envisage de mettre en place une sorte de pont humanitaire entre Chypre et le Liban pour d�barquer du mat�riel et embarquer des bless�s. Pour sa part, le Programme alimentaire mondial (PAM) de l'Onu a annonc� qu'il �tait engag� dans une course contre la montre pour venir en aide aux d�plac�s du Liban-Sud o� la situation continue de se d�t�riorer. Une partie de l'aide se fait via la Syrie d'o� des convois se rendent vers des localit�s du Liban-Sud (Sa�da, Jezzine) o� les civils ayant fui leurs maisons ont trouv� refuge, et vers les camps palestiniens.
N. I. / Agences

Les enfants, principale cible de l'arm�e isra�lienne

Les enfants libanais continuent de payer le plus lourd tribut de l'agression isra�lienne contre leur pays qui est � son 18e jour, faisant des centaines de morts et de bless�s parmi les civils et suscitant la r�action de plusieurs organisations internationales qui d�noncent l'utilisation par Isra�l d'armes prohib�es. Le bilan de cette agression s'�levait hier � pr�s de 500 personnes, selon des estimations �tablies par des m�dias, tandis que le coordinateur des affaires humanitaires de l'Onu, Jan Egeland, a affirm� que le conflit avait fait plus de 600 morts civils. Le bilan des victimes civiles au Liban d�passe maintenant 600, selon le minist�re de la Sant� (libanais). La majorit� sont des femmes et des enfants", a-t- il d�clar� lors d'une d�position devant le Conseil de s�curit� sur la crise humanitaire caus�e par le conflit, qui en est � son 18e jour. M. Egeland a estim� qu'environ un tiers des morts �taient des enfants, ajoutant que le nombre total des victimes devrait augmenter, de nombreux corps ayant �t� abandonn�s sous les d�combres d'immeubles dans des secteurs qui n'ont pas encore �t� atteints par les sauveteurs. Selon des bilans rendus publics par des organisations internationales, qui ont fait �tat de la mort de quatre observateurs des Nations unies depuis le d�but de l'offensive isra�lienne, bon nombre d'enfants sont toujours ensevelis sous les d�combres dans les villes libanaises bombard�es, notamment dans la r�gion de Sour. Face � cette situation dangereuse, le responsable onusien a appel� � une tr�ve. En m�me temps, la communaut� internationale n'arrive pas � s'entendre sur un appel � un cessez-le-feu imm�diat, en raison de l'opposition am�ricano-britannique. Dans le tumulte des armes, nombreuses sont les organisations internationales qui s'efforcent d'imposer le respect par l'arm�e isra�lienne de la vie des enfants, des femmes et des vieillards et appellent � l'ouvertures des passages devant les convois humanitaires pour atteindre les populations, notamment les enfants guett�s par une grave crise humanitaire. La Convention de Gen�ve portant sur la protection g�n�rale des populations contre certains effets de la guerre stipule dans l'un de ses articles que des arrangements doivent �tre conclus pour l'�vacuation d'une zone assi�g�e ou encercl�e, des bless�s, des malades, des infirmes, des vieillards, des enfants et des femmes en couches, et pour le passage des ministres de toutes religions, du personnel et du mat�riel sanitaire � destination de cette zone. Il y est �galement indiqu� la prise de mesures n�cessaires pour que les enfants de moins de quinze ans, devenus orphelins ou s�par�s de leur famille du fait de la guerre, ne soient pas laiss�s � eux-m�mes, et pour que soient facilit�s, en toutes circonstances, leur entretien, la pratique de leur religion et leur �ducation... Pour venir en aide aux enfants libanais, victimes des bombardements isra�liens, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a besoin d'urgence de 23,8 millions de dollars."La plupart des personnes qui ont �t� d�plac�es (...) sont des enfants", avait d�clar� � des m�dias le directeur ex�cutif de l'Unicef, Ann M. Veneman. "Ces enfants ont vu leurs proches tu�s ou bless�s, et beaucoup parmi eux souffrent de troubles aigus. En outre, les enfants sont les personnes les plus susceptibles d'attraper des maladies et sont les plus affect�s par les d�g�ts inflig�s aux cliniques et aux h�pitaux" par l'offensive isra�lienne lanc�e le 12 juillet contre le Liban. Par ailleurs, plusieurs organismes internationaux de d�fense des droits de l'homme, dont Human Rights Watch (HRW), ont accus� Isra�l d'utiliser des armes prohib�es contre le Liban. L'organisation a affirm� que "des t�moins et des survivants" sur le terrain au Liban ont rapport� qu'Isra�l avait conduit des attaques � l'aide de munitions � fragmentation contre des villages libanais.

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