P�riscoop : BAZOOKA
Les plus grosses ficelles
PAR MOHAMED BOUHAMIDI
mbouhamidi2001@yahoo.fr


Enfin, c�est l� sous nos yeux. G. W. Bush d�cide avec son comparse T. Blair d�envoyer une force multinationale au Liban et aussit�t Annan convoque une r�union dont les r�sultats sont d�finis d�avance. Que peuvent dire les petits pays qui sont momentan�ment membres de ce conseil ? Rien ! Le ca�d, le cow-boy rapide de la g�chette a d�cid�. Il y a un mot bien de chez nous pour d�signer ce type de comportement. Les m�dias europ�ens ne vont surtout pas relever l�affront g�n�ral fait � tout le monde et � chacun de leur pays.
La cause d�Isra�l autorise m�me les crimes de guerre ; alors une entorse aux apparences ! Lisons plut�t cet extrait de la lettre d�un lecteur. Elle dit � peu pr�s tout. �Le pr�sident Bush continue de se comporter comme un nouveau Goebels, plus un mensonge est gros, plus on a tendance � le croire. Sa premi�re conqu�te est celle du vocabulaire. Il se pr�tend le dispensateur de la v�rit� supr�me, il distribue les �tiquettes � sa guise, le diable lui-m�me deviendrait un ange s�il acceptait de s�enr�ler sous sa banni�re, il r��crit chaque matin et il n�en est pas � un mensonge pr�s. C�est la puissance militaire de l�Etat qu�il dirige qui lui permet cela, dire o� est le bien, o� est le mal, et bien entendu selon lui le bien c�est lui et ses amis. Le mal c�est les autres, tous ceux qui ne sont pas avec lui et � sa botte. Il est � la fois pr�sident des USA et champion de l�esbroufe. Est l�gitime celui qui le soutient ou lui ob�it, est qualifi� de �terroriste� celui qui s�oppose � son diktat ou � sa politique. Si l�on se souvient de l��poque o� l�Europe �tait occup�e, les gens qui combattaient l�occupant et entre autres ceux qui ont sauv� des Juifs de la d�portation, �taient-ils des r�sistants comme on les qualifie aujourd�hui ou des terroristes comme on les qualifiait � l��poque ? M. le pr�sident Bush r��crit chaque jour l�histoire, et pr�tend maintenant que le probl�me de la r�gion serait l�existence du Hezbollah, alors que ce mouvement est n� de l�invasion du Liban par Isra�l en 1982 et de l�occupation de la zone sud de ce pays pendant vingt longues ann�es. La v�rit� est que ce mouvement de r�sistance a eu une action d�terminante qui a contraint Isra�l � se retirer du Liban, pour �viter d�accumuler des pertes inutiles. D�o� �galement la rancoeur et la volont� de lui faire payer cette d�faite, alors que les r�solutions de l�ONU (435 et autres) avaient et sont toujours accueillies avec une m�prisante indiff�rence, et la seule r�solution de l�ONU qu�Isra�l reconna�t est bien entendu � son avantage, et c�est la seule dont l�ONU exige la mise en oeuvre imp�rative, apportant la preuve qu�elle n�est plus un organe impartial, mais tout simplement �le machin� dont parlait de Gaulle, une justice � la t�te du client.�
M. B.

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