Sports : VOLLEY-BALL
SUITE A DES AGISSEMENTS ILL�GAUX
Le PO Chlef dans la zone de turbulences


Le �Progr�s Olympique Chlef� est, depuis quelque temps, mis dans une situation de non-droit que certains de ses membres ont vivement d�cri�e.
La d�mission du pr�sident de la section, mais surtout la proc�dure de son remplacement est � l�origine de la crise qui ronge le club depuis quelques temps d�j�. Dans un long courrier qu�ils ont adress� au ministre de la Jeunesse et des Sports, les signataires ont mentionn� �quatre infractions commise par la DJS de Chlef�. En guise d�introduction, les contestataires ont tenu � pr�ciser que ��la r�glementation et les statuts ont �t� pi�tin�s par les responsables de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Chlef��. �Les infractions volontaires et d�lib�r�es qui ont �maill� et entrav� le bon d�roulement de l�AG extraordinaire du POC sont au nombre de quatre�, font-ils remarquer. Premi�re infraction : �Le premier vice-pr�sident qui devait assurer l�int�rim et convoquer une AG �lective n�a pas �t� invit� et c�est la DJS qui convoqua ladite AG.� Deuxi�me infraction : �La commission n�a pas respect� les d�lais r�glementaires pour recueillir les candidatures.� Troisi�me infraction : �Aucune convocation n�a �t� adress�e aux membres de droit, ni les fiches de candidatures.� Quatri�me infraction : �L�accr�ditation des membres ne s�est pas faite et la liste de l�AG agr��e par la DRAG et vis�e par la DJS a �t� n�glig�e.� En conclusion, les �l�galistes� notent que �cette derni�re AG a �t� pr�sid�e par le chef de service des sports et ce, en contradiction avec les textes en vigueur�. Et d�affirmer en dernier que �les membres de droit de l�AG d�noncent de tels agissements qui ne servent pas le sport et qui portent pr�judice au mouvement sportif national�. Fin des griefs. Le POC a-t-il besoin d�une telle situation, serions-nous enclins d��crire ? A dire vrai cette situation est presque semblable � d�autres cas soulev�s aussi bien � l�est, � l�ouest, au sud et m�me au centre du pays. L�origine est le m�me, souvent : c�est la m�connaissance des r�glements r�gissant le sport par ceux l� m�me qui sont cens�s les (faire) appliquer, les DJS. Devant ces lacunes � r�p�tition, force est de constater la faiblesse des repr�sentants du MJS sur le plan local � (faire) respecter la loi, rien que la loi. �Le trafic d�influence exerc� par certaines parties�, comme c�est le cas du POC, s�inscrit-il, d�j�, dans la bataille des futures �ch�ances �lectorales de 2007 ? Apparemment. Et pourtant, les DJS r�unis � l�OCO, le mois de juin pass�, avaient �t� instruits par le ministre, en personne, pour �s��loigner de ces calculs, mais aussi de toute influence partisane�. En soulevant cette probabilit�, Guidoum formulait-il une mise en garde, ou un v�u pieux ? Dans les deux cas, les services d�concentr�s du MJS, les DJS en l�occurrence, en plus de cette f�brilit� face � l�environnement imm�diat, affichent toujours un profil bas� Quand un maire, comme celui de Chlef, d�cide qui a la qualit� de membre de droit d�une AG et qui ne l�a pas, il est, en effet, fort � craindre pour le sport. L�affaire du POC, une autre, vient s�rieusement �br�cher ce qui reste de l�autorit� des DJS sur le plan local. Alors, � la prochaine� b�vue. Aggoune Azzedine

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