Sports : Les Mondiaux juniors offrent � P�kin une mini-�g�n�rale�

P�kin a vu tr�s grand, trop presque pour des Mondiaux juniors d'athl�tisme qui, audel� de leur int�r�t sportif, vont servir d�s aujourd�hui aux autorit�s chinoises � juger les services et infrastructures d�j� disponibles, � deux ans de l'ouverture des jeux Olympiques dans la capitale.
P�kin a vu tr�s grand, trop presque pour des Mondiaux juniors d'athl�tisme qui, audel� de leur int�r�t sportif, vont servir d�s aujourd�hui aux autorit�s chinoises � juger les services et infrastructures d�j� disponibles, � deux ans de l'ouverture des jeux Olympiques dans la capitale. A l'entr�e de l'h�tel Hua Du, l'une des principales r�sidences des quelque 1500 athl�tes engag�s, l'accueil est martial et on ne plaisante ni avec la s�curit� ni avec le r�glement : personne, hormis les athl�tes et les membres des d�l�gations, ne peut passer le portique qui bipe pour un rien. Les interviews ont lieu dehors, sous la pluie. Les rencontres avec les amis aussi. "Je n'avais jamais vu �a pour un Mondial juniors", se r�jouit presque Patrick Gellens, chef de l'�quipe de France qui estime que l'ambiance pesante, servira � sa troupe de novices � "entrer directement dans le grand bain". Les responsables chinois ne s'en cachent pas: l'ultime grande comp�tition internationale disput�e � P�kin avant les JO est la "g�n�rale" du rendez-vous tant attendu de 2008. "Nous avons install� des centres d'accueil � l'a�roport, au stade. Nous avons pr�s de 1200 volontaires et un complexe sportif tout neuf. Sur le plan de la s�curit�, du m�dical et de l'antidopage, nous avons suivi le cahier des charges des JO", explique Zhang Jiandong, secr�taire g�n�ral d'un comit� d'organisation des Mondiaux (LOC) o� si�gent de nombreux membres de celui des JO (BOCOG).
Le parfum des Jeux

En revanche, et il est � craindre que le probl�me de la langue ne soit pas r�solu avant 2008, le multilinguisme des volontaires et des officiels chinois ne collant pas exactement aux attentes des �trangers qui sont rares � manier le mandarin. Autre point traditionnellement sensible des JO, qui plus est dans une ville de 13 millions d'habitants � la circulation chaotique, le transport des accr�dit�s passera un premier test crucial, bien que tr�s limit�, sous les yeux des 380 repr�sentants des m�dias -le double du nombre enregistr� � Grosseto (Italie) lors des Mondiaux juniors 2004- attir�s par le parfum des Jeux. Jusqu'� la cl�ture des Mondiaux, dimanche, "les jeux Olympiques vont occuper nos esprits", a ainsi avou� Lamine Diack, pr�sident de la F�d�ration internationale (IAAF). Et pas seulement parce que les Chinois Haiqiang Huang et Xingjuan Zeng (saut en hauteur), l'Am�ricaine Ebony Collins (sprint), le Kenyan Mangata Ndiwa ou l'Ethiopien Tariku Bekele (5000 m) esp�rent bien revenir en 2008. Aucun des athl�tes pr�sents cette ann�e n'est assur� d'�tre de la partie dans deux ans. En revanche, les juges et directeurs des comp�titions envoy�s par l'IAAF seront l� en rep�rage puisque 80% reviendront en 2008. P�kin se pr�pare aussi � la m�thode Cou�. Il y a quelques jours, le pr�sident du BOCOG avait fait preuve d'un �tonnant talent de m�t�orologue en annon�ant un temps cl�ment entre le 8 et le 24 ao�t... 2008. Hier, Zhang Jiandong, apr�s avoir pr�vu une pluie torrentielle pour ce soir, a finalement annonc� une l�g�re bruine sur le stade Chaoyang lors de la c�r�monie d'ouverture.

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